mercredi 11 février 2009

Le marche de Chichi, notre longue marche et notre nouvelle rue









6 février - vendredi – Une journée d’artisanat !
San Pablo, Santiago et San Pedro, Lac Atitlan (0 km, 15301)
Coup de cœur d’Andrée : le petit sentier caché de San Pedro
Trente minutes de touk-touk et 40 minutes de bateau sur un lac agité et nous voilà en plein marché artisanal de Santiago. La journée est donc consacrée à dépenser nos quetzales durement gagnés. Tortillas pour dîner à Santiago, apéro à San Pedro et une marche inattendue dans un petit sentier qui serpente jardins, hôtels, écoles de langue, terrasses au bord de l’eau quasi dans les joncs. Une bonne façon de terminer la journée.

7 février - samedi – Quelle randonnée !
San Pablo, Santa Cruz, Lac Atitlan (0 km, 15301)
Coup de cœur d’Andrée : les femmes chargées de bois sur la tête dans des sentiers de montagne.
La journée a été consacrée à une longue marche (4,5 heures) qui nous a conduit de San Pedro à Santa Cruz, en passant par une série de petits villages tous aussi pittoresques les uns que les autres (San Marcos, Tzununa, Jaibalito et finalement Santa Cruz). Le sentier longe le lac mais dans les montagnes, ce qui donne une vue imprenable sur le lac et les volcans. Parfois, on se serait pensé dans les sentiers de Bandol ! Le sentier n’est pas toujours facile, certaines montées sont abruptes et les descentes dans les rochers demandent attention. Et dire que l’on y rencontre des femmes chargées comme des mulets de fagots de bois sur leur tête.
Sur le bateau de retour, on rencontre nos premiers Québécois, deux jeunes, l’un de Saint Gabriel et l’autre de Joliette.
Malgré nos appréhensions concernant la sécurité, nous croisons constamment des gens souriants et aimables.

8 février - dimanche – Le chauffeur se fait les muscles.
Antigua (San Lucas) - (217 km, 15518)
Coup de cœur d’Andrée : le marché de Chichicastenango
Sniff ! Sniff ! On quitte notre endroit de rêve la tête pleine de couleurs. Domingo nous accompagne jusqu’à Santa Lucia. Descendre la route sinueuse c’est une chose, mais la remonter est autre chose. Bulle s’en tire très bien, mieux que le chauffeur.
Nous faisons un petit détour à Chichicastenango puisque c’est jour de marché. C’est toujours un plaisir renouvelé de circuler entre les étals, faisant l’inventaire du nombre incroyable de produits qu’on y trouve. Ici, l’artisanat occupe la place centrale, ça attire plus les touristes et on les comprend. Andrée y laisse plusieurs quetzales.
Bon, maintenant il faut trouver notre deuxième maison. Une bonne partie de la route est en construction. À un endroit, on est bloqué pour près d’une demie heure. Il n’en fait pas plus pour que tout un réseau de petits vendeurs de mette en branle. On y vend de tout : paniers, peanuts, bricoles, journeaux, eau, coka, jus (dans des petits sacs en plastic, pas très invitant), fruits, chips et même un BBQ qui fume.
Le plan que nous a envoyé la propriétaire est loin d’être clair. Évidemment, on se perd. On appelle Yvonne (notre contact) et, grâce au bon espagnol d’Andrée, on comprend qu’elle nous donne rendez-vous au garage Shell à l’entrée d’Antigua. Introuvable. On se retrouve dans l’entrée d’une finca (domaine) et on la rappelle pour qu’elle vienne nous y trouver. Enfin, en la suivant, on arrive à la maison. Yvonne est accompagnée de sa sœur, Carole qui parle un très bon américain. Fort sympathiques les sœurs. La maison est située dans un projet genre grosse forteresse, très sécuritaire et bien amenagée. Le seul hic c’est que l’on est loin du centre de Antigua (15 kilomètres). Pour le transport, on verra.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bizzare d autobus!!!

Anonyme a dit…

Moi Vic j'aime la bière et le skipbo sur le patio ...80F...
Toi...tu sembles travailler fort dans ce sentier...

Anonyme a dit…

Mais toujours aussi émerveillée de vos découvertes...on voit tout de mème que la vie est fort intéressante pour nos voyageurs...

Andrée...tu as plus d'une valise pour rapporter tes achats?

Votre nouvelle rue...c'est la 2e maison?

Annick, Pierre et al. a dit…

C'est un des autobus du coroner Boulianne, mais repeint tout de même, question de passer incognito.