vendredi 9 janvier 2009

REtour dans les montagnes

Une rue de Ocosingo dans le Chiapas
L'hôtel ou nous avons dormi a Ocosingo

Juste avant la fiesta sur le zocalo, Ocosingo


7 janvier - mercredi – Les grosses tâches de la retraite.
Palenque, Chiapas (0 km, 13626)
Hier soir, comme lors de notre dernier passage, nous sommes allés écouter la musique latino au resto-bar du camping. Le type joue à peu près tous les types de flûtes.
Journée tranquille : voyage au centre-ville en colectivo pour aller à la banque, envoyer (enfin !) notre blog, payer les comptes, bref les grosses tâches de la retraite. Diner dans un joli petit resto coloré. Pour le reste, lectures, piscine, la misère quoi ! Encore une soirée musique au resto-bar. Victor a acheté un CD du groupe. Pas mal.

8 janvier - jeudi – Vive Zapata !
Ocosingo, Chiapas (0 km, 13626)
Nous prenons la route des montagnes qui nous mène à Ocosingo. Encore une autre superbe route, très sinueuse et avec de nombreux topes. Plus de deux heures pour franchir les 125 kilomètres qui nous amènent à Ocosingo. Les montagnes nous en donnent plein la vue. L’habitat maya change, on y trouve surtout des cabanes en bois avec toit de tôle. Moins beau et romantique que les toits de palmes. Nous sommes entrés au cœur de la région zapatiste.
Pas de camping alors on opte pour un des hôtels du guide, La Margarita, qui permet à Bulle de trouver une place de stationnement après quelques tâtonnements. En effet, au début, le préposé trouvait que l’on prenait trop de place, qu’il fallait attendre à 20h00 avant de pouvoir stationner. Nous étions sur le point de reprendre la route pour San Cristobal de las Casas (il faut dire que Louise a une cheville enflée probablement suite à une piqûre d’on ne sait quoi, ce qui l’empêche de marcher pour le moment) lorsqu’un voisin nous offre de stationner dans son espace après avoir demandé à une autre personne de déplacer son pick-up. Très serviable ces Mexicains. L’hôtel est bien, nouvellement rénové et très propre. Fromage et biscotte dans la chambre.
Souper sur une terrasse près du zocalo au son de la musique « live ».

mercredi 7 janvier 2009

N'appelez pas la police, nous sommes vivants

Paa Mul
Tulum

Bacalar



El Centanario

En bref: depuis une semaine, nous sommes en mode camping, donc sans Internet, d'ou notre silence. On se reprend aujourd'hui a Palenque.
Au jour le jour...
1 janvier – jeudi – Bonne année !
Paa Mul, Quintana Roo (109 km, 12812)
Nous avons repris la route que nous avions abandonnée depuis le 8 décembre. Nous longerons la mer des Caraïbes pour quelques jours. Aujourd’hui, arrêt à Paa Mul, tout près de Playa del Carmen que nous visiterons demain. Avec le terrain de camping de Paa Mul, nous entrons dans un autre monde, celui des gros motorisés (classe A selon le jargon), installés ici pour plusieurs mois. Une bonne partie des sites sont occupés en permanence et les motorisés sont encastrés dans des palapas (constructions avec toit en paille). Cela donne parfois des résultats assez intéressants. Ceci dit, on a vraiment l’impression d’être cordés. Beaucoup de Québécois. Autour de nous, il y a deux autres VR semblables au nôtre, dont un Roadtrek un peu plus petit, tous deux évidemment du Québec. Le terrain est sur le bord de la plage (assez belle d’ailleurs) et possède une piscine et un resto-bar. Le voisin (celui avec le Roadtrek) s’est installé une tente-cuisine facile à monter. Génial compte tenu des moustiques qui, entre 17 et 19 heures, nous obligent à nous retrancher à l’intérieur. Heureusement depuis quelques jours, Louise a installé une moustiquaire dans la porte de côté, ce qui nous permet quand même de la laisser ouverte. Ceci dit, on est tenté par une tente. Mais il n’y a pas de Canadian Tire par ici, alors on verra.

2 janvier – vendredi – Playa del Carmen, 25 ans plus tard
Paa Mul, Quintana Roo (0 km, 12812)
On a retrouvé David et Monique, le couple québécois rencontré à Isla Aguada. Fort sympathique. Ils nous ont amenés à Playa del Carmen le matin et invités pour l’apéro. Ils sont en train de se construire un palapa sur un magnifique terrain. De la terrace du deuxième étage, on voit la mer et Cozumel.
Visite de Playa del Carmen. Rien à voir avec ce que l’on a visité il y a 25 ans : plein de monde, d’hôtels, de resto-bars, de magasins. Par contre, nous avons retrouvé « notre » hôtel (Costa del Mar) et le Blue Parrot juste à côté. A l’époque, c’est tout ce qu’il y avait. Aujourd’hui, tout est construit. Nous avons quand même retrouvé un quartier ayant conservé le charme d’antan avec ses quelques « bineries » du genre où nous aimions manger. Nous en avons profité pour nous acheter une bâche qui servira de tapis à l’entrée du camper.

3 janvier – samedi – Hobby, détecteur de métal.
Paa Mul, Quintana Roo (18 km, 12830)
Une flopée de tentes s’est installée autour de notre terrain. C’est quand même le weekend. Vers 4h00 du matin, nous avons été réveillés par les pleurs d’une enfant.
Le très serviable David est venu prendre Victor vers 9h00 pour lui indiquer le chemin d’un garagiste qui fait le changement d’huile à pris modique. Comme nous avions déjà tout le kit acheté à Dallas (huile et filtres), c’était donc possible d’éviter le concessionnaire. Une surprise nous attendait : les deux filtres étaient trop grands ! Pas brillant le vendeur américain. Finalement, le garagiste a remis le vieux filtre à l’huile, nettoyé le filtre à air et vérifier l’air des pneus. Le tout (y compris le changement d’huile) pour 200 pesos. Grâce à l’internet de David, nous avons pu trouver l’adresse d’un concessionnaire Mercedes à Chetumal (notre prochaine destination). Nous avons eu une bonne jasette avec David qui nous a raconté qu’il pratique la détection de métal dans la mer comme hobby. Incroyable le nombre de bagues en or qu’il trouve (plus de 50 l’an passé).
Pour le reste, journée de plage. Après souper, les voisins Roadtrek (Claude et Suzanne) viennent prendre un pot avec nous. Lui est architecte venant de fermer son bureau et elle est comptable en année sabbatique. Ils font le tour du Mexique mais dans le sens inverse de nous.

4 janvier – dimanche – Finies les vacances !
Bacalar, Quintana Roo (266 km, 13096)
Pour beaucoup de gens (les nomades ou les temporaires bien sûr) à qui nous avons parlé, Paa Mul est un endroit où on fait une pause et on prend des vacances dans les vacances ! En fait, il y a beaucoup de choses à faire aux environs : Playa del Carmen pour l’animation, de nombreuses belles plages, plongée, piscine, etc. Pour nous, ce fut quand même de courtes vacances mais on en a bien profité. On comprend pourquoi Nicole et Claude y ont passé une vingtaine de jours. Nous y laissons deux couples de Québécois avec qui les échanges ont été fort sympathiques. Évidemment, il est facile de deviner de quoi on parle : voyages, voyages, voyages. Ce sont tous des mordus, la plupart voyageant pour plusieurs mois, voire années.

En route pour Chetumal, nous faisons une visite du site de Tulum. Le site lui-même n’est pas remarquable sauf pour sa vue splendide sur la mer. L’étape 2 de notre voyage (post-Noël) est très différente de la première : partout il y a beaucoup de monde et il fait plus chaud.
Nous nous arrêtons dans un camping situé au bord d’une lagune, Balneario Cocalitos, dans le village de Bacalar. Un de nos plus beaux terrain en terme d’environnement : vue sur la lagune (Bulle est à 10 mètres du bord) et gazon bien entretenu. Comme c’est dimanche, il y plusieurs locaux qui profitent de la plage. Nous profitons de leur départ pour nous rapprocher de la lagune. Sur le camping, il y a 6 tentes de jeunes qui voyagent en sacs à dos, une caravane de 4 petits VR, trois chats, deux chiens, un coq, deux canards et de nombreuses poules.

5 janvier – lundi – Peine perdue !
El Centanario, Campeche (257 km, 13353)
Nous faisons un détour à Chetumal pour tenter de trouver un filtre pour Bulle. Peine perdue ! L’adresse trouvée sur Internet s’est avérée inexistante et le concessionnaire Dodge n’en avait pas. Nous prenons la route vers l’ouest sur laquelle on retrouve les champs de canne à sucre. Ça paraît qu’on a quitté la zone plus touristique dans laquelle, semble-t-il, la consigne a été donnée de ne pas trop embêter les touristes : on a eu droit à un barrage militaire, suivi immédiatement d’un contrôle douanier (nous sommes tout prés du Bélize) et à quelques kilomètres plus loin, après le passage à l’état de Campeche, à un autre contrôle militaire. La route vers Palenque étant trop longue à notre goût pour une journée, on s’arrête dans un restaurant Maya dont le terrain est magnifiquement aménagé au bord d’une lagune. Bulle reçoit la visite d’une douzaine de dines et autres volailles. On peut y dormir pour le prix du souper.


6 janvier – mardi – La boucle de la péninsule du Yucatan est bouclée.
Palenque, Chiapas (273 km, 13626)
Ce matin, réveil au son des coqs juste sous notre fenêtre, à midi, arrivée au Camping Maya Bell de Palenque au son de la guitare. Voilà résumé notre voyage, le passage d’un contraste à l’autre à l’intérieur d’une journée.
La route qui mène à Palenque est en partie connue de nous puisque nous l’avions empruntée il y a environ 6 semaines (23 novembre) pour nous rendre à Campeche. Une route en pleine nature, une seule petite ville (Escarcega) entre Chetumal et Palenque et plein de grandes propriétés d’élevage. Nous avons retrouvé Maya Bell comme nous l’avions laissé, avec seulement quelques RV et les jeunes « sac-à-dosards ». Maya Bell donne vraiment l’impression d’un oasis, en pleine jungle luxuriante.
Il fait chaud en ce moment (jusqu’à 30 degrés). Nous avons décidé d’installer la moustiquaire à l’arrière plutôt que de côté : nette amélioration. On profite de la piscine.
Avec notre retour à Palenque, nous avons bouclé la péninsule du Yucatan. Il est facile à comprendre pourquoi beaucoup de gens choisissent de la visiter avant tout. On y trouve de tout : des sites archéologiques parmi les plus beaux, des villages mayas uniques, les couleurs époustouflantes de la mer des Caraïbes et quelque villes coloniales intéressantes (dont Merida et Campeche).