samedi 31 janvier 2009

Vive le wifi

Musée d'art contemporain, Guatemala City
Musée, Guatemala City
Petit pensée pour Fredi (anciens instruments mayas)

31 janvier – samedi – En attendant Andrée…

Ciudad Guatemala (0 km, 15104)

Hier soir, nous avons soupé dans le jardin de l’hôtel (au menu, poulet grillé commandé à l’extérieur) en compagnie des proprios et de deux autres personnes dont un Cubain impliqué ici dans un projet de développement de la culture du riz.  On ne comprend pas tout, on ne peut pas dire tout ce qui nous passe par la tête mais on arrive à tenir des conversations assez soutenues.  Une des personnes étaient au courant du courant séparatiste du Québec et entre autres du dernier référendum. 

Aujourd’hui, visite de deux très beaux musées à environ 30 minutes de marche de notre hôtel : un sur l’art contemporain, l’autre sur les monde maya.  Les deux musées sont fort intéressants pour plusieurs raisons : ils sont logés dans de beaux bâtiments, les pièces sont fort bien présentées avec beaucoup de pédagogie.  Dans le musée d’art, on apprend beaucoup sur l’évolution de la peinture guatémaltèque et sur les peintres principaux.  Celui sur l’archéologie et l’ethnologie nous rappelle que le Guatemala en entier était au centre de la civilisation maya.  Nous y voyons une grande maquette du site de Tikal, un des plus beaux apparemment.  Ce sera pour un autre voyage.  Le musée est intéressant aussi pour ses nombreuses reconstitutions de la vie quotidienne maya et des divers costumes indigènes.  Bref, une journée bien remplie en culture.

Il nous reste qu’à faire notre épicerie de la semaine avant l ‘arrivée d’Andrée.

vendredi 30 janvier 2009

Dans la capitale...

Notre hôtel à Guatemala City
Pollution au bord de la route (en direction de Guatemala City)
Pollution sur la route...

30 janvier – vendredi – On s’ennuie des routes du Mexique

Ciudad Guatemala (201km, 15104)

Il n’y a pas vraiment de plaisir à voyager en auto sur les routes du Guatemala.  Elles sont affreuses et quasiment aucune signalisation.  Alors, on se trompe souvent, on fait demi tour ou, comme ce matin, on rate la visite d’un village faute d’indications.  Heureusement, les gens sont serviables ;  à quelques reprises les chauffeurs à qui nous avons demandé le chemin nous ont pris en charge en nous précédant et nous indiquant le chemin.

Outre la condition des routes, on trouve que la pollution est ici plus présente qu’au Mexique. 

Arrivée à l’hôtel vers 15h00.  La façade de l’hôtel est complètement fermée par un mur de béton et on y accède seulement en sonnant à l’entrée.   Ceci en dit long sur l’insécurité dans la capitale.  Le stationnement de l’hôtel ne pouvant pas accueillir Bulle, nous le stationnons dans le terrain d’un club recommandé par l’hôtel et hautement sécuritaire.

On est fatigué (six heures pour 200 kilomètres), on s’écrase dans le joli jardin qui  donne sur notre chambre.

jeudi 29 janvier 2009

La vie tranquille à Quetzaltenango

Les costumes de couleur contrastent avec le gris des bâtisses (Quetzaltenango).
L'élégance... (Quetzaltenango)
Une rue du centre ville (Quetzaltenango)

28 janvier – mercredi – Tout vient à point à qui sait attendre.

Quetzaltenango (110 km, 14903)

Quand nous arrivons dans une ville, notre première préoccupation est de se trouver un hôtel avec stationnement pour Bulle.  C’est notre premier contact avec la ville et souvent cela nous amène à parcourir le centre en cherchant les adresses des guides.  Aujourd’hui, pas de chance.  Les entrées des stationnements d’hôtel sont toutes trop basses pour sa majesté.  Plusieurs des hôtels visités étaient vraiment à notre goût et nous étions prêts à « splurger » mais toujours le même problème de stationnement.  Le temps filait (on évite de circuler à la tombée de la nuit) et on commençait à être un peu découragé.  Dernière tentative, on décide de se rendre à la sortie de la ville pour voir si on ne trouverait pas un resto prêt à nous laisser camper pour la nuit.  Et vlan ! L’hôtel Pocholo’s nous tombe dessus : une belle place de stationnement pour Bulle, une chambre des plus modernes (tout neuf l’hôtel), wifi et frigo, le tout pour 250 quetzales (environ 45$).  Comme dit le proverbe, tout vient à point à qui sait attendre.

 

29 janvier – jeudi – Notre premier vol.

Quetzaltenango (0 km, 14903)

En attendant l’autobus qui mène au centre ville, la proprio de l’hôtel nous a offert un lift.  Nous sommes revenus en taxi.

Nous avons remarché le centre ville.  Même s’il s’agit de la deuxième ville du Guatemala, les rues en plein centre sont non seulement étroites mais en pierres.  Plusieurs bâtisses autour de la place centrale sont construites en pierres grises, ce qui contraste avec les couleurs des maisons des petites rues.  Les musées étant fermées pour les vacances, nous avons flâner d’une rue à l’autre, prenant un café par ci, visitant les boutiques d’artisanat par là, en passant bien sûr par une librairie.  Nous avons trouvé le livre « El Senior Presidente », écrit par l’auteur guatémaltèque Miguel Angel Asturias, livre qui lui a valu le prix Nobel de littérature en 1967.

En quittant la chambre ce matin, Louise a oublié sa montre.  La femme de chambre a dû penser qu’on lui faisait un cadeau.

 

mercredi 28 janvier 2009

Todos Santos

Que de monde, vue de la fenêtre du camper...
En route vers Todos Santos
Grand papa et sa petite fille (Todos Santos)
Costume traditionnel féminin (Todos Santos)
Ibid pour le hommes

26 janvier – lundi – Que de monde et que de bruit !     

Huehuetenango (0 km, 14697)

Nous sommes à environ 45 minutes à pied du centre ville (zocalo ou place  centrale).  On ne peut pas dire que la ville soit belle, mais quelle animation et que de monde et quel bruit!  La circulation automobile est très dense et les voitures, surtout les nombreux autobus scolaires convertis en transport en commun, crachent de la fumée noire.  L’aire est parfois irrespirable.

Le Guatemala est le plus populeux des pays de l’Amérique Centrale, plus de 14 millions en 2004, dont 60% d’Indiens.  La culture indienne colore (sans jeu de mot) la vie même s’ils ont été victimes de la politique génocidaire pratiquée par plusieurs dictateurs (largement appuyés par les USA).  Triste à dire mais le Guatemala est un des pays les plus pauvres, inégalitaires, violents et corrompus de la planète.  Heureusement, les gens sont très gentils et la nature est de toute beauté.

La monnaie s’appelle « quetzal » et 1 $CAN vaut 5,4 quetzales.  Malgré ce qu’en disent les guides, le coût de la vie ici ne semble pas mois cher qu’au Mexique.  A suivre.

Nous faisons connaissance avec deux de nos voisins qui logent dans les cabines.  La première vient du Nicaragua et est mariée à un Québécois (que nous n’avons pas encore vu).  Le deuxième, Saül Vasquez, est venu nous jaser pendant près d’une heure, en espagnol s.v.p.  Il travaille dans un projet de développement rural financé par l’USAID.

 

27 janvier – mardi – Voyage dans le passé  

Huehuetenango (96 km, 14793)

Au risque de se répéter, les gens sont vraiment gentils.  Ce matin, Saül notre voisin, apprenant que nous partions pour Todos Santos, téléphone à un copain là-bas pour lui demander de nous accueillir et de nous laisser stationner dans sa cours.   De plus, en quittant, la femme qui s’occupe de l’Hostal refuse les quetzales que nous lui offrons.

La route de montagne vers Todos Santos est en soi toute une expérience : nous montons encore plus haut avec des vues spectaculaires.  On croyait avoir tout vu !  Il faut plus de deux heures pour parcourir 50 kilomètres. 

L’arrivée au village nous impressionne.  D’abord le site : le village est encastré dans les montagnes.  Ensuite, les gens sont tous, petits comme grands, vêtus de leur costume traditionnel haut en couleur : tous les hommes en pantalon rayé rouge et blanc avec un haut bleu brodé et un chapeau en paille garni d’un ruban bleu ; toutes les femmes en jupe bleu marine et avec un haut brodé dans des teintes de bleu.  On se croirait dans un autre siècle.

Comme nous n’avons pas réussi à retrouver « notre » contact, nous décidons de revenir dormir à l’Hostal de la Sierra à Huehuetenango.    

 




lundi 26 janvier 2009

Ouf! Nous y sommes!

On traverse au Guatemala
Notre premier camping, Huehuetenango (Guatemala)

Un dernier site avant le Guatemala

L'eglise et les joueurs de tambour, La Trinitaria (notre dernier stop avant le Guatemala)

24 janvier – samedi – Une dernière journée dans la région.
La Trinitaria, Chiapas (90 km, 14509)
Après une nuit dans un site magique, nous tentons de visiter un premier site archéologique mais il est fermé. On subit notre premier contrôle militaire depuis que nous sommes dans le Chiapas. Puis on finit par visiter le site Tenam Puente à quelques kilomètres de La Trinitaria, intéressant pour les quelques pierres rouges, mais pas plus.
On se trouve un hôtel près du zocalo (Posada Don Pedro, 150 pesos). La ville est agréable, propre, les gens sont souriants et accueillants. Il n’y a pas beaucoup de touristes ici. Sur le Zocalo devant l’église, un groupe d’hommes battent les tambours pendant des heures pour une fiesta dont nous ignorons le nom.

25 janvier – dimanche – Bienvenidos en Guatemala !
Huehuetenango (188 km, 14697)
Ce que l’on croyait long et pénible s’est avéré bref et facile : aucun problème à la frontière. Premier arrêt, fumigation des roues ; deuxième arrêt, permis de séjour, troisième arrêt, permis pour le véhicule, quatrième arrêt la banque, le tout en moins de 30 minutes et pour environ 20$CAN. Le plus drôle est que nous n’avons vu aucun poste de contrôle du côté mexicain, et pourtant nous redoutions d’être obligé de remettre notre permis de séjour. On verra au retour !
Une autre route de montagne magnifique.
Huehuetenango n’est pas une ville remarquable comme le disent les guides. La circulation n’est pas facile avec tous les sens uniques ; on s’est perdu à quelques reprises. Impossible de coucher dans les hôtels recommandés au centre ville à cause de Bulle qui exige des stationnements à sa hauteur. Finalement, on a trouvé un site de cabanes loués au mois où, après discussion, on nous laisse camper. On s’installe, on mange et on décide de ne plus bouger et de relaxer tranquillement.