vendredi 27 mars 2009

Dans le Sinaloa



















25 mars –mercredi – Journée d’autoroute !
Mazatlan, Sinaloa (487 km, 19423)
Mar Rosa T.P. & R.V.
Journée d’autoroute, notre première depuis le début du voyage mexicain. Ça coûte cher les autoroutes au Mexique (640 pesos pour 440 kilomètres !). Ceci dit, cela nous a permis de faire la route en 5 heures plutôt que 10 et de gagner une journée sur notre programme.
La première partie de la route était enivrante avec ses champs de cactus « agave » dont on se sert pour produire la fameuse tequila. Sobriété au volant oblige, nous avons passé outre la visite de la ville de Tequila.
Le premier camping, notre favori sur papier, s’avère cordé. On va donc au deuxième : très bien, sur le bord de la mer. Grâce à l’autoroute, on arrive assez tôt (en plus on gagne une heure à cause du fuseau horaire) pour prendre une belle marche sur la plage.
On a quitté le territoire québécois pour entrer dans celui des Colombiens britanniques. On commence également à voir quelques Américains ( on pensait qu’ils avaient tous peur ou qu’ils avaient tous fait faillite)

26 mars –jeudi – Mazatlan, une agréable surprise !
Mazatlan, Sinaloa (0 km, 19423)
Mar Rosa T.P. & R.V.
Après une petite jasette avec un couple de jeunes québécois qui reviennent en Wesfalia avec leurs deux enfants d’un séjour de deux ans au Costa Rica, on part vers le centre de Mazatlan. Dans un premier temps, cela ne nous sourit pas mais on découvre un petit coin historique assez charmant. C’est la foire des livres et de l’art et on visite une exposition de deux caricaturistes à saveur sociale et politique. Puis on longe le malecon (une promenade de quelques kilomètres en bordure de mer). Après une heure et demie sous le soleil, on prend une « pulmonia », sorte de voiturette inventée ici dans les années soixante pour compenser le système d’autobus déficient pendant la saison touristique. Car Mazatlan est une station balnéaire courue par les Mexicains et les étrangers. Des hôtels pour tous les budgets. Apparemment c’est l’été que ça se remplit sauf les campings qui sont pleins de janvier à mars. On aime mieux comme c’est maintenant.

mercredi 25 mars 2009

Guadalajara




Après 4 heures de route on arrive à notre premier terrain de camping à une quarantaine de km au sud de Guadalajara à côté d’un mélange de parc aquatique et bain thermal. C’est dimanche ; tout le Mexique environnant s’est donné rendez-vous là. Plein de pique-niqueurs et des piscines et glissades d’eau pleines d’enfants. C’est sympa mais on décide d’attendre à demain pour profiter de l’eau propre. Ici l’eau provient de sources thermales ; on vide et on remplit les piscines tous les jours… C’est comme le bain que Louise attend depuis des mois.

Mais, bon, on se tanne vite ; on ne comprend pas que des gens aient envie de s’installer là pendant des semaines. Nous, on déménage pour se rapprocher de la ville.

De notre nouveau terrain de camping, nous ne sommes pas très loin de la ville mais il y a tellement de circulation qu’il faut compter entre une heure et une heure quinze pour s’y rendre en autobus : le 258 mais attention ! il y a le « A », le « D » le pas de lettre qui ont tous des destinations différentes (on n’a jamais vu le « B » ou le « C »). Il faut donc bien lire dans le pare-brise de l’autobus.

Guadalajara est une grande ville, très grande ville. Son centre est intéressant quoiqu’une rue sur deux soit en réparation. Même s’ils ont beaucoup démoli il y a quelques dizaines d’années, ils ont maintenant compris que plusieurs édifices méritaient d’être conservés voire entretenus. Le plus bel exemple, classé au patrimoine de l’humanité est l’Institut culturel Cabanas, un ancien orphelinat qui compte une vingtaine de patios. Il vaut le détour à lui seul. Superbe !

On est content d’être venus mais, d’un commun accord, on ne pense pas qu’on y reviendrait contrairement à plusieurs villes que nous avons visitées.