samedi 22 novembre 2008

Palenque ou quand les singes rugissent

Les oreilles d'éléphants (sur le site archélogique de Palenque)

La princesse à Maya Bell (notre camping)

Cherchez-la (Site archéologique de Palenque)


La fiesta à Palenque

Nous tentons une nouvelle procédure. En effet, comme nous écrivons des notes de voyages quotidiennes, nous trouvions dommage de ne pas les utiliser pour le blog. Eh bien voilà, nous avons tenté un copier-coller qui semble fonctionner. Nous espérons que le texte n'est pas trop long. A suivre.

Merci pour les commentaires, cela nous fait vraiment plaisir.

20 novembre – jeudi – La fiesta.
Palenque, Chiapas (164 km, 11080)
Arrivée au camping vers midi (Maya Bell R.V. Campground) à 7 kilomètres du centre ville de Palenque. Le terrain de camping est exactement comme le décrivent Claude et Nicole dans leurs notes de voyage. La nature est exubérante (une vraie jungle). C’est notre camping le mieux aménagé depuis notre arrivée au Mexique (i.e. avec le plus de services comme resto, bar, piscine, etc.) et aussi le plus achalandé : des gens de partout (Irlande, Espagne, Allemagne, Mexicains, Canadiens, etc.). Beaucoup de jeunes installés dans des tentes sous des huttes avec hamacs. Un couple de Québécois (venant du Bic), reconnaissant notre accent, nous abordent et viennent visiter Bulle. On sent l’envie. Ils sont en vacances dans la région pour trois semaines.
Nous dînons au resto du camping puis prenons le bus (10 pesos chacun) pour visiter Palenque. Sympathique comme la plupart des villes mexicaines visitées. Comme par hasard, nous tombons sur une fête : tambours et trompettes, majorettes, chars allégoriques (au moins deux), la musique et plein de monde dans les rues.
Après souper, nous nous rendons au bar-resto écouter de la musique « live » : musique latino (surtout péruvienne) très bien exécutée par un couple.

21 novembre – vendredi – Les singes rugissent.
Palenque, Chiapas (0 km, 11080)
On pouvait entendre les singes « rugir » cette nuit. Un des guides parlent d’un son inoubliable et c’est vrai.
Au petit déjeuner (que nous prenons dehors ces jours-ci), un jeune montréalais anglophone est venu nous saluer. Sympathique.
Visite du site archéologique (l’un des plus beaux sites mayas du Mexique selon le guide). Nous avons également fait un tour guidé dans la jungle (près de deux heures). Nous avons beaucoup appris sur les arbres et les plantes (certaines médicinales) mais malheureusement nous n’avons pas vu de singes, quoique nous les entendions. L’histoire des cités mayas est vraiment fascinante. Celle de Palenque a eu son heure de gloire entre le 5ième et le 8ième siècle. La civilisation maya, fort développée avec son système d’écriture et son calendrier, est disparue dans les années 900 (probablement dû aux guerres intestines entre autres). Il subsiste néanmoins environ un million de descendants des mayas au Chiapas. Premier producteur de café, plein de pétroles, 30% de l’électricité du pays, le Chiapas demeure l’état le plus pauvre du Mexique. Pas surprenant que les Zapatistes ont frappé…
Le site que nous visitons représente à peine 3% de la cité telle qu’elle existait. Le reste est enfoui dans la végétation tropicale. Les pyramides déterrées sont tout simplement grandioses et donne une très bonne idée de la richesse des nobles et des gouvernants. Comme aujourd’hui.
Il faut dire que la forêt est très dense et que l’air est humide. Tout est vert. Pourtant, il nous semble que les feuilles de Claude au camping ont rapetissé depuis son passage, mais non celles du site.
Un petit détour au musée, qui renferme de belles pièces de sculptures et de bijoux, puis retour au camping.
Deux autres gros campers se joignent à nous. L’un vient du Texas, est conduit par une femme qui se dirige vers le Panama avec ses 3 enfants. Il faut le faire. Le deuxième vient de Veracruz. Un autre groupe de jeunes viennent d’arriver avec leurs sacs à dos. Bref, on n’est plus tout seul. Peut-être le regretterons-nous?

22 novembre – samedi –« Musica en vivo cada noche »
Palenque, Chiapas (0 km, 11080)
On décide de rester une journée pour profiter de tout : nature, soleil, piscine, petite excursion en ville, marche, nettoyage de Bulle, rédaction du blog, quelques achats, bref, la vie normale quoi!
Tous les soirs, musique latino avec deux guitaristes impressionnants! Que de talents cachés dans cette jungle, loin des centres.

jeudi 20 novembre 2008

Quelques barques de pêcheurs sur le bord du lac Catemaco
Tlacotalpan sous la pluie

A la sortie de Tlacotalpan après la pluie


Quatre jours de pluie en ligne; du très rare d'après le proprio du camping près du lac Catemaco. On en a profité pour s'écraser. On avait prévu une petite promenade pour aller voir une chute; on a laissé tomber. Et une promenade sur le lac pour aller voir les singes, on a aussi laisser tomber.

On a tout de même fait un petit tour (90km aller) pour aller visiter un petit village (Tlacotalpan)qui a eu ses heures de gloire au XVIII ième siècle avec les plantations de cotton et canne à sucre. Maintenant un village isolé qui a su entretenir ses maisons et ses rues. Charmant même si l'arrivée au village nous laisse entrevoir un autre monde plus pauvre.

Vers midi, hier, le soleil est revenu ce qui a permis à Louise de prendre une petite plonge dans la piscine du centre balnéaire (sic) où nous avons campé près de Villahermosa. On y a croisé pour la troisième fois un Francais qui roule sa bosse dans le même camper home maid depuis 10 ans: Mongolie, plein de pays en Afrique, l'Alaska, des pays arabes et j'en passe.
Aujourd'hui nous sommes arrivés à Pallenque; c'est la première fois qu'on voit autant de touristes sur notre site. Demain matin, visite des ruines.

dimanche 16 novembre 2008

Archéologie pratique - El Tajin et Xalapa

El Tajin, la pyramide "Los Nichos"

Le marché à Xalapa


Tète colossale olméque, Musée de Xalapa




Une famille à la pêche




De Veracruz (ville portuaire), peu de choses à dire, quoique le centre ville (que nous avons dû visiter en camper ne pouvant trouver de estacionamiento adéquat pour Bulle) est animé avec ses nombreux café et ses rues colorées. Le camping, à quelques kilomètres de Veracruz, est sur le bord du Golfe, ce qui nous permet de marcher sur la plage.
Nous remontons ensuite vers le nord de la côte afin de nous tremper dans l'archéologie très riche de la région qui a vu maintes civilisations grandir et mourir (e.g. les Mayas, les Aztèques, etc.). Le site de El Tajin est impressionnant dans la mesure où l`on parle de civilisations datant de plusieurs centaines d'années. Les pyramides sont tout simplement géniales.
De El Tajin, nous nous rendons à Xalapa pour y visiter le fameux musée qui présente plusieurs milliers de pièces archéologiques, dont les fameuses têtes colossales olmèques, pesant plus de 20 tonnes (la plus grosse pèse 40 tonnes) et mesurant plus de 10 pieds de haut. La ville elle-même mérite la visite mais le trafic est insupportable et Louise doit sortir faire reculer les autos derrière nous lorsque nous constatons que la rue empruntée se rétrécit à un point tel que Bulle refuse de continuer.
Deux contrôles militaires en deux jours, c'est trop. Il faut voir la mise en scène: une dizaine de militaires avec mitrailleuses et mitraillettes, certains derrière des sacs de sable comme si c'était la guerre. Un militaire nous demande la permission de "réviser" le véhicule (allez donc refuser!) et en fait ne fait que faire semblant de chercher quoi au juste (la drogue? des armes?).
Dixit Victor: deux choses que je déteste du Mexique: l'omniprésence militaire et policière et les topes.
De Xalapa, nous retournons à notre camping de Veracruz où nous arrivons trop tard (les portes sont verrouillées). Nous téléphonons au proprio qui nous dirige vers un autre camping à un kilomètre plus loin. Finalement, c'est notre plus beau terrain à date, sur la mer, etc. Il fait chaud et humide, mais le courant électrique est trop faible pour la clime alors on se contente du ventilo acheté le jour même à Xalapa. Un fort vent s'est levé durant la nuit, forçant nos voisins mexicains de plier bagage, leur tente ayant rendu l'âme.
Aujourd'hui dimanche, nous sommes à Catemaco (on vous en reparle la prochaine fois).