samedi 21 février 2009

Calor la vida







18 février – mercredi – On se la coule douce !
Bahias de Huatulco, Oaxaca (0 km, 16521)
Hier soir, nous avons pris l’apéro avec Jules et Pierrette (de Sherbrooke). Soirée sympathique.
Journée relaxe : lectures, courses au village de Huatulco, petite baignade dans la mer.

19 février – jeudi – More of the same !
Bahias de Huatulco, Oaxaca (0 km, 16521)
Nous sommes toujours à Huatulco dans l’état de Oaxaca. Le terrain de camping est un véritable oasis au milieu d’un complexe hôtelier bien pensé avec une préoccupation pour l’environnement. On est bien alors on remet à demain le départ pour Puerto Angel.
Grâce à la génératrice, nous sommes en mesure de recharger la batterie, ce qui nous permet de prolonger notre séjour.
Un autre couple de Québécois est arrivé hier, en Safari Condo : Pierrette et Serge de Sainte Barbe.
Aujourd’hui, un Québécois de St Lambert avec sa femme mexicaine s’installent près de nous. Ils vivent dans le nord du Mexique (Chihuahua).

20 février – vendredi – Playa del Carmen il y a 30 ans !
Puerto Angel, Oaxaca (73 km, 16594)
Après quatre jours dans le petit oasis de Huatulco, la bougeote nous prend et on décide de se rendre à Puerto Angel avec sa plage, Zippolite, dont on nous a beaucoup parlé au cours de notre voyage. Et avec raison. La plage nous fait beaucoup pensé à celle de Playa del Carmen d’il y a 30 ans avec ses petits bungalows et ses palapas. Le terrain de camping, tout nouveau, est bien aménagé, avec un piscine fort appréciée en cette période de chaleur. Malheureusement la mer sur la côte Pacifique est dangereuse pour la baignade à cause d’un fort contre-courant.
Le soir, nous allons manger du poisson avec Pierrette et Jules dans un petit resto du village, après quoi nous nous arrêtons dans un bar appartenant à un Québécois. Notre première sortie nocturne !

mardi 17 février 2009

Enfin une connexion






14 février - samedi– Le chemin du retour
San Sebastian (Retalhuleu), Guatemala - (202 km, 15749)
Andrée est partie. Quelles belles deux semaines variées.
Nous quittons l’hôtel (Villa Toscana) en nous disant que nous avions fait un très bon choix : jardin accueillant et air de famille.
On laisse le gros trafic et la fumée de la capitale. Malgré le manque de signalisation, on réussit à trouver notre chemin qui nous mènera à la frontière du Mexique. Nous sommes en pleine région des grandes plantations de cannes à sucre. Nous rencontrons de nombreux gros camions à double remorque remplis de cannes. Nous faisons le plein d’essence, question de liquider nos quetzales. Encore une fois, nous sommes étonnés de la généralisation des armes : pendant que nous faisons le plein, le gars à côté sort de son pickup avec son pistolet dans la main ! Deux minutes plus tard, un client nous aborde pour acheter notre véhicule qu’il trouve de son goût. Heureusement, nous lui disons qu’il appartient à notre fille. Ouf ! car il était vraiment insistant.
Vers 16h00, nous nous arrêtons dans un hôtel genre Days Inn (Hôtel Siboney près de Retalhuleu) avec piscine et balcon qui donne sur la piscine et les palmiers.
On retrouve la chaleur et l’humidité (plus de 30 degrés, heureusement on a la climatisation dans la chambre).
Nous avons atteint aujourd’hui le point le plus au sud de notre périple (Escuintla, Guatemala), donc maintenant chaque km nous rapproche de Mtl.

15 février - dimanche– Le retour au Mexique
Pijijiapan, Chiapas- (263 km, 16012)
Après une heure et demie de route, on arrive à la frontière. Pas plus de 30 minutes pour faire les formalités tant du côté guatémaltèque que du côté mexicain. Malgré certaines appréhensions du fait que nous n’avions pas fait étamper nos passeports en quittant le Mexique (une nécessité selon le guide), le préposé accepte nos visas et nous laisse passer.
Pas de question sur nos bagages, ni sur l’auto, ni sur les fruits et légumes. Un peu plus loin, c’est la douane : « Où allez-vous ? », « Au Canada. » « Bon voyage ! » Notre chance se poursuit et nous passons sans arrêter à plusieurs contrôles militaires, sanitaires et policiers.
Les routes sont meilleures mais il y plus de topes et de contrôles. Nous voici donc de nouveau dans le Chiapas, sauf que la région que nous traversons n’a pas grand’ chose de touristique. On dîne chinois à Huistla (c’est le seul resto avec toilette)puis on s’arrête à Pijijiapan (un bon exercice de prononciation pour les amateurs d’espagnol). On y trouve un hôtel sympathique (San José) non sans avoir au préalable parcouru la ville pour chercher un hôtel suggéré dans le guide mais dont personne ne connaît l’existence.

16 février – lundi – On roule !
Bahias de Huatulco, Oaxaca (509 km, 16521)
La route jusqu’à Arriaga est un quatre voies bien droite longée par une chaine de montagnes C’est une région plate, assez aride, qui sert de pâturage à de nombreux troupeaux. Ça change de la végétation tropicale du sud du Guatemala.
À son passage, Claude avait trouvé cela venteux ; nous aussi. Les Mexicains l’ont compris, ils y ont installés des parcs d’éoliennes.
Heureusement qu’il y a du vent car à 10h30 il fait déjà 31degrés.
Puis la route se rétrécit et se met à monter et descendre et surtout à tourner. Pas moyen de dépasser. Ça ralentit le rythme surtout qu’on ne sait pas du tout où on va dormir. Ici que de tous petits villages qui ne doivent pas souvent voir des touristes.
On pense dormir dans un Pemex mais Victor préfère continuer. On finit par arriver juste avant la tombée de la nuit à Huatulco où on trouve un beau terrain de camping à deux pas de la plage. Déjà trois petits motorisés de Québécois sont déjà installés ainsi qu’un couple d’ontariens.
Il fait chaud, on ouvre les portes arrière du camper mais tranquillement la chaleur baisse et on dort très bien.


17 février – mardi – On retrouve la chaleur et la mer.
Bahias de Huatulco, Oaxaca (0 km, 16521)
On a décidé de profiter de la mer, ce que nous n’avons à peu près pas fait depuis le début du voyage. On restera donc une semaine dans la région. On ne bougera pas d’ ici tant que la batterie de Bulle le voudra et on changera de terrain pour avoir l’électricité quand le moment viendra. La plage est belle et il n’y a pas beaucoup de monde malgré les hôtels qui la bordent. Des formules tout compris ; nous n’avons pas pu prendre un café sur leur terrasse cet après-midi. Les palmiers nous font de l’ombre et le chant des oiseaux de la musique.