vendredi 6 février 2009
Le texte qui suit va avec les photos du blog precedent
San Pablo et San Marcos, Lac Atitlan (0 km, 15301)
Coup de cœur d’Andrée : sentier au bord du lac
Visite de San Marcos, le village le plus près de notre maison. Un petit sentier longeant le bord du lac nous y mène. On traverse champs de mais, papayes, bananes, tomates, de magnifiques jardins devant des maisons imposantes, on croise une femme faisant sa lessive sur la rive, des bateaux de pêcheurs, le tout avec des scènes imprenables du lac. Le village lui-même ne nous a pas enchanté outre mesure. Les « gringos » en ont pris possession avec leurs cafés, petits hôtels, médecine douce, massages, et tout le kit.
5 février – jeudi –
San Pablo et San Pedro et San Juan, Lac Atitlan (0 km, 15301)
Coup de cœur d’Andrée : le village de San Juan
Le programme de la journée prévoyait la visite de San Pedro. On s’y rend en touk-touk. En passant, nous traversons San Juan qui nous paraît à première vue intéressant. San Pedro est divisé en deux : la haute-ville et la basse-ville. La première pour les locaux et la seconde en bordure du lac pour les touristes. Le mélange des deux nous offre une promenade amusante à la recherche du café internet qui acceptera d’envoyer nos photos et un cadre fort agréable pour le lunch.
Mais la surprise fut San Juan que notre guide de voyage ne mentionnait même pas. Pas de touristes malgré les efforts des communautés et de la mairie pour refaire la peinture des maisons, maintenir un niveau de propreté élevé, repaver les rues etc. Plusieurs murales ornent les murs ici et là dans le village et des coopératives d’artisanes vendent des tissages fort jolis. Alentours s’étendent les champs de caféiers. C’est le temps de la récolte ; les travailleurs récoltent, transportent des sacs de 200 livres sur leur dos jusqu’à la pesée à des acheteurs qui l’exporteront. De plus petits producteurs le mettent à sécher sur de grandes bâches sur le bord de la route ou sur leur terrain. Il faudrait bien en acheter.
En arrivant à la maison wow ! Le volcan Pacaya de l’autre côté du lac fume !
jeudi 5 février 2009
Les couleurs du marche
3 février – mardi – Le plaisir des yeux !
San Pablo, Panajachel et Solola, Lac Atitlan (0 km, 15301)
Coup de cœur d’Andrée : Le marché de Solola
Notre maison donne directement sur le lac. Pour visiter les villages autour du lac, il faut prendre la bateau-bus, lequel vient nous chercher sur le quai voisin. Comme première visite, nous choisissons Panajachel à environ une heure de bateau (il faut compter au moins cinq arrêts avant d’y arriver). Panajachel est la plus grande et la plus touristique des villes du Lac. Nous y allons pour avoir accès à un guichet automatique et l’Internet, et surtout parce que c’est jour de marché à Solola, village à environ 20 minutes d’autobus dans la montagne. Le marché se résume en deux mots : couleurs et animation. Couleurs des fruits et légumes mais aussi couleurs des habits traditionnels des commerçantes.
Nous dînons dans un resto logé dans un charmant décor, bon et pas cher.
La descente vers Panajachel se fait à pied, ce qui nous permet encore une fois d’admirer de haut le lac et les montagnes.
Comme hier, le choix des photos n’est pas facile, on voudrait toutes les mettre sur le blog.
mardi 3 février 2009
Lac Atitlan, la beaute a l'etat pur
1 février – dimanche – Bulle, agent d’intégration locale
San Pedro, Lac Atitlan (
Coup de cœur d’Andrée : la vue du lac Atitlan à l’arrivée
Après un petit déjeuner « tipico » à l’hôtel, l’épicerie et une tentative ratée de sortir des quetzales d’un guichet automatique, nous prenons la route pour San Pedro. Nous sommes accompagnés (dans le camper) par les proprios (Alejandra, Eric et leur petit garçon Jose Fransisco). Heureusement qu’ils étaient là car nous aurions beaucoup de difficulté à nous retrouver dans les petites routes. La descente vers San Pedro et le lac est incroyable, autant par les cols en épingles que par la vue incroyable sur le lac Atitlan.
La maison est toute en pierre, style chalet champêtre, avec une vue magnifique sur le lac à partir du salon. Pour y accéder, il faut descendre une piste d’environ 200 mètres qui nous mène sur le bord du lac. Un gazébo avec hamac surplombe le lac. Tout autour, montagnes et volcans, dont celui de San Pedro que nous comptons franchir avant notre départ. La beauté à l’état pur.
La maison vient avec un gardien qui dort sur place dans une dépendance. Il s’appelle Domingo.
Nous sommes chaleureusement accueillis par les parents d’Alenjandra. Pendant que Louise et Andrée s’occupent de l’installation, Victor s’occupe de trouver une place pour Bulle. Le garage de la maison étant trop petit (ce que nous savions), Domingo nous en avait trouvé un autre. Impossible d’y accéder à cause de la pente raide. Commence alors la recherche d’un stationnement sécuritaire : on en visite au moins 5 mais toujours le même problème de pente raide. Domingo suggère alors d’aller dans son village de San Pedro. Toute la famille est au rendez-vous, le papa, sa femme, ses beaux-frères et belles-sœurs, sans compter les voisins. Impossible de stationner dans la rue car elle est trop étroite. Finalement, le papa va demander au voisin si on peut laisser le véhicule dans sa cour. Et voilà, Bulle est bien installée, surveillée par toute la famille. En quelques heures, grâce à Bulle, nous sommes intégrés dans la vie locale.
2 février – lundi – Sin Domingo, no lunes…precioso !
San Pedro, Lac Atitlan (
Coup de cœur d’Andrée : les couleurs de San Pablo
Réveil au chant du coq, un peu trop tôt pour nous. Sans Domingo, la journée aurait pu être banale : petit déjeuner au bord du lac sous le gazébo, lectures étendus dans les hamacs avec comme seule compagnie les volcans qui entourent le lac, ou les pêcheurs dans leur petite pirogue.
Mais grâce à Domingo le gardien de la maison, nous avons profité d’un tour guidé de son village : visite d’une école, visite d’une cour où les femmes préparaient le boire traditionnel (non alcoolisé), informations sur les coutumes du village, etc. C’était jour de fête, alors musique, danse, déguisement, tout y était. Une journée mémorable. « Juste cette journée valait le voyage ! » dixit Andrée.