Résumé
De Palenque, nous nous redirigés vers la côte du Golfe pour passer deux jours tranquilles à Isla de Aguada, sur le bord de l’eau, dans la plus beau terrain de camping depuis que nous sommes au Mexique. Puis, direction Campeche, une autre ville coloniale aux petites maisons aux couleurs attrayantes. Pour les détails…
De Palenque, nous nous redirigés vers la côte du Golfe pour passer deux jours tranquilles à Isla de Aguada, sur le bord de l’eau, dans la plus beau terrain de camping depuis que nous sommes au Mexique. Puis, direction Campeche, une autre ville coloniale aux petites maisons aux couleurs attrayantes. Pour les détails…
23 novembre – dimanche – Quelle coïncidence!
Isla de Aguada, Campeche (291 km, 11371)
La route qui mène à la côte est vers le Golfe est assez étroite, sans accotement, ce qui rend difficile l’arrêt pour le dîner. Une route parfois bonne, parfois très cahoteuse, sans villages, ce qui fait que nous traversons champs sur champs, apercevant ici et là quelques cavaliers et beaucoup de vaches. Drôle de coïncidence, un accident nous paralyse presque au même endroit où Claude et Nicole avaient dû attendre plus d’une heure suite à un accident. On a eu plus de chance, l’attente n’ayant duré que 15 minutes.
Arrivée au camping de Isla de Aguada (Freedom Shores), site enchanteur sur le bord du Golfe, vers 15h00. Notre chaise de lecture se trouve à environ 20 mètres du bord de l’eau. Les palmiers sur la plage, quelques hérons et les petits bateaux de pêcheurs meublent notre décor. Comme c’est dimanche aujourd’hui, quelques enfants s’amusent à se rouler dans le sable blanc puis plonger dans l’eau.
Sur la camping, un seul autre campeur, des Québécois de Montréal avec une énorme remorque en route vers Paa Mul, où ils passeront les mois de janvier et février. On retrouve le calme.
Un petit coup de fil à Jacinthe (Maude nous dit bonjour!).
Film : Callas Forever, avec Fanny Ardent et Jeremy Irons (né en 1948), datant de 1977.
24 novembre – lundi – Vacances à l’ombre des palmiers et face au Golfe.
Isla de Aguada, Campeche (0 km, 11371)
Ce matin, petite jasette avec nos voisins québécois (David et Nicole).
Marche au village (à peine un kilomètre). Isla de Aguada est un petit village de pêcheurs. Nous aurions bien aimé acheter un poisson frais pour ce soir mais nous étions soit trop tard, soit trop tôt.
On s’installe face à la mer avec un temps idéal : ensoleillé, petite brise rafraîchissante, ombre fournie par de jolis palmiers. Rêves de vacances. Certes le plus beau site depuis notre arrivée au Mexique.
Le couple québécois, qui se rend à Paa Mul via Merida, nous donne leur adresse courriel pour que nous puissions les contacter pour qu’ils nous fassent une réservation. Il paraît qu’après Noël, le camping peut être plein.
25 novembre – mardi – On fait le plein (de vin et de fromage). L’essentiel quoi!
Campeche, Campeche (194 km, 11565)
On reprend la route pour Campeche. Un autre contrôle militaire, cette fois avec un chien renifleur. Un des militaires a enregistré le numéro de notre plaque…de devant (qui se lit : 514-Montréal)!
On arrive à Campeche vers midi puis on fait notre épicerie chez Mega (une mega épicerie) avec un très bon choix de vins et de viandes. Contrairement à ce que l’on pensait, nous arrivons toujours à faire des provisions à temps (il nous restait une demie bouteille de vin). On achète surtout du chilien, parfois de l’espagnol, et aujourd’hui un petit bordeaux pas cher pan toute (10,90 pesos). Il servira à arroser notre petit brie. Notre bref passage dans Campeche nous a valu d’expérimenter un petit bouchon. Nous décidons de nous installer au camping (Club Nautico), à environ 11 kilomètres du centre.
Le ciel est bleu, mais le vent est frais, voire très frais. Nous sommes seuls dans cet immense complexe, avec vue sur le Golfe. Le camping est immense, genre complexe sportif (près d’une dizaine de tennis) mais rien n’est encore en service. Même la fameuse piscine « olympique » est démolie et une autre (moins profonde, nous a-t-on dit) est en voie de construction.
26 novembre – mercredi – Que colores!
Campeche, Campeche (0 km, 11565)
Pas d’eau ce matin. Donc douche chez Bulle.
On marche vers la route principale qui mène au centre ville de Campeche afin d’attendre le bus (« combi » comme ils disent). Entre temps, une dame (qui parle bien français) avec son chauffeur sort du camping et nous donne un « lift » à Campeche. Entre autres choses, elle nous dit que les contrôles militaires et policiers ont beaucoup augmenté depuis quatre mois et elle soupçonne un certain durcissement du régime. A suivre.
Campeche, capitale de l’état du même nom, s’appelle en réalité San Francisco de Campeche. Il s’agit d’une ville fondée par les Espagnols (encore eux) en 1540. Pourquoi aimons-nous tant les villes coloniales? En fait, ce sont les petites rues, les maisons basses (un étage) en ciment ou en pierres, et surtout, les couleurs vives. On essaie de prendre des photos pour capter cette beauté; à chaque coin de rue, on se pâme et on prend encore une autre photo, et ainsi de suite.
Vendredi, Andrea Bocelli donne un spectacle en plein air (sur le zocalo), gratuitement.
Retour au camping (15 pesos chacun) après avoir parcouru tout le quartier historique.
Nous sommes encore seuls sur le terrain.