samedi 11 avril 2009

Les kilomètres se suivent et se ressemblent

San Ignacio, l'oasis
San Ignacio
!!!
!!!

On en fait de la route…mais qu’elle est magnifique !!!

On le sait, on se répète mais dans l’auto on se répète encore plus souvent. Ici pas beaucoup de places à visiter ; ce qui est beau, c’est la route.

Mercredi on s’arrête à San Ignacio, ville oasis au milieu de désert ; plein de palmiers dattiers. On en profite en s’achetant, au village, une petite tartelette aux dattes assez bonne.

Ici il y a deux attractions touristiques : les baleines et des grottes avec des peintures rupestres. Pas de chance, la saison des unes est terminée et la visite des autres (les plus belles) nécessite une excursion de trois jours en mulet. On se contente d’une visite du musée qui nous montre des photos et nous donne quelques explications.

Jeudi, une grosse journée de route(519km) . De nouvelles sortes de cactus apparaissent mais poches comme nous sommes en botanique, on ne peut pas vous les nommer. Il semble qu’il y ait une espèce qui ne se trouve qu’ici. Alentour de Catavina, le chemin circule sur plusieurs kilomètres à travers des  roches de granit curieusement éparpillées, certaines

pas mal grosses , entre lesquelles poussent divers cactus et parfois une petite fleur. 

On n’a pas bien compris, même après tous ces mois, les règles en matière de libre circulation des biens et des personnes. Il y a quelques jours, on a eu droit à un contrôle phytosanitaire : « Avez-vous des fruits ? » « oui, des bananes et une pomme » « Les bananes ça va mais les pommes sont en quarantaine…vous ne pouvez pas circuler avec mais vous pouvez la manger ». Aujourd’hui, en passant d’un état à l’autre(on est encore à près de 300km de la frontière)contrôle d’immigration : passeport, permis de séjour. Cinquante km plus loin, contôle de l’armée. Tout le monde débarque de l’autobus devant nous, tous les bagages sont sortis, trois soldats visitent l’autobus ; une demi-heure d’attente en plein milieu du pays.

Finalement, on s’arrête à 4h30 dans un camping aménagé derrière un motel à El Rosario. Une halte bien méritée pour le chauffeur

mercredi 8 avril 2009

La Sierra Giganta

La Sierra ... desertique
Loreto

La plage des Mexicains


Notre plage... (Bahia Concepcion)




... quelques heures plus tard


5 avril – dimanche – Encore des cactus !
La Paz, Baja California Sur (88 km, 20498)
Campestre Maranatha RV Park
Ayant oublié nos caméras hier, nous sommes retournés au centre de Todos Santos pour faire quelques clichés. Puis, retour à La Paz. Cette ville est réputée pour ses policiers corrompus qui s’acharnent particulièrement sur les motorisés. Alors or respecte les limites de vitesse, on roule à 60 kilomètres/heure, ce qui nous paraît vraiment lent.

6 avril – lundi – Le plaisir des yeux !
Loreto, Baja California Sur (349 km, 20847)
Riviera Del Mar RV Park
La route est déserte dans tous les sens du terme : la nature est sèche, les champs de cactus sont à perte de vue, pas de villages, puis juste avant d’arriver à Loreto, les montagnes et des vues plongeantes sur la mer (Golfe de Californie). Difficile à décrire.
Le centre historique de Loreto est sympathique, les vieilles bâtisses étant envahies par des commerces d’artisanat.

7 avril – mardi – Les pétoncles de la Bahia Concepcion !
Bahia Concepcion, Baja California Sur (99 km, 20946)
Hotel San Buenaventura
Le plaisir des yeux se poursuit. La route nous en fait voir de toutes les formes et couleurs. D’abord, on roule dans une vallée désertique entourée de montagnes et de cactus. Ensuite, on traverse des montagnes, certaines de roches assez spectaculaires. Ensuite, on aboutit sur la Bahia Concepcion (une baie qui donne dans le Golfe de Californie). Cette baie est réputée comme étant le paradis du camping. On s’arrête dans une première plage (El Requeson), mais elle est déjà pleine à 10h30 du matin de familles mexicaines sous la tente. Semaine Sainte oblige ! On poursuit deux kilomètres plus loin et on s’installe directement sur une autre plage, à environ 6 mètres de l’eau. Nous y sommes presque seuls. Journée de lectures et de baignade sous le palapa.
Un vendeur itinérant nous offre un kilo de pétoncles pêchés le jour même dans la Baie (pour 100 pesos). On achète, d’autant plus que nous venions de dire à quel point nous aimerions manger des pétoncles. Coïncidence qui fait le bonheur de notre palais.

dimanche 5 avril 2009

Baja California Sur

Quelques cactus parmi des milliers...
San Jose del Cabo
Au large de Cabo San Lucas
Todos Santos


A quelques kilomètres de El Fuerte, nous prenons le traversier de nuit qui nous amènera au petit matin à La Paz, la plus grande ville de la péninsule. Les trois premiers terrains de camping sont fermés pour des raisons de spéculation. On en trouve un quatrième fort bien avec des installations impeccables.

Puis on part vers Los Cabos, la pointe sud. On traverse des montagnes, des champs de cactus avec, de temps en temps, des vues sur la mer. Toutes les rivières sont à sec. On s’arrête à Los Barriles un petit centre qui deviendra grand si la tendance se maintient.

Los Cabos, c’est en réalité deux villes San Jose del Cabo et Cabo San Lucas distantes d’une vingtaine de kilomètres réunies par un corridor d’hôtels tous plus chics les uns que les autres. Toutes les grandes chaînes d’hôtellerie semblent s’être donner le mot pour s’y installer. La première place nous a plus plu parce qu’il y a autre chose que la zone hôtelière. Un petit centre bien commercial mais qui a su conserver des coins comme on les aime ; vraiment on ne se tanne pas de voir ces petites maisons toute colorées. Cabo San Lucas est plus grosse avec sa marina où sont accostés les gros yachts, entourée de restaurants et marchands de tous genres. C’est là que nous prenons notre bateau-taxi qui nous amène voir le rocher percé d’ici, là où se mêlent l’Océan Pacifique et la Mer de Cortes. L’eau est d’un turquoise magnifique et le bateau s’arrête régulièrement pour qu’on puisse admirer des bancs de poissons multicolores. Au détour, on voit une colonie de « Sea Lions »écrasés sur les rochers. À San Lucas, on est vraiment au pays des riches gringos, les Mexicains l’ont compris et mettent leur prix en conséquence. On a revu l’iguane d’Annick à dix fois le prix payé.

On revient vers La Paz par une autre route qui n’existe que depuis la fin des années ’80. C’est beaucoup moins développé et on longe côté Pacifique,des kilomètres et des kilomètres gros prix la côte ouest. de plages désertes . On s’arrête à Todos Santos, un autre coin de pays qui nous plaît. Peut-être que San Miguel ressemblait à cela comme atmosphère il y a cinquante ans : plusieurs artistes américains ou canadiens se sont installés ici et ont ouvert des galeries. Quelques beaux immeubles de brique bien retapés et signe des temps, plein d’agences immobilières qui essaient de vendre à Trop loin et trop cher pour nos moyens…