samedi 14 février 2009

Encore Antigua!








11 février - mercredi – Les ruines !
Antigua (San Lucas) - (0 km, 15518)
Coup de cœur d’Andrée : Le Santo Domingo
Une journée entière à serpenter les rues de Antigua.
Elle a débuté par un site extraordinaire : un hôtel…mais quel hôtel ! Installé dans les murs d’un ancien couvent ; les propriétaires ont aménagé la salle à diner, les patios, des salles de réunion ou de réception entre les vielles pierres déterrées ici et là avec en prime une végétation luxuriante. Non seulement l’hôtel en lui-même est super mais ils ont cinq musées sur place. On s’y occupe pendant plusieurs heures. Tout un mixage d’installations modernes dans un décor ancien ! Même le musée d’art pré-colombien présentait ses œuvres en les jumelant à des œuvres de verre d’artistes européens. Une exposition de robes d’un modiste espagnol peintes par des artistes venant de pays hispanophones était présentée dans une grande salle avec de vielles pierres et des fosses vitrées où on pouvait voir des ossements.(www.casasantodomingo.gt)
Le reste de la journée fut consacré à des églises, à des ruines, à d’autres petites rues colorées et bien sur à quelques boutiques d’artisanat.

12 février - jeudi – Le meilleur rhum du monde !
Antigua (San Lucas) - (0 km, 15518)
Coup de cœur d’Andrée : Le Pacaya en activité
Départ un peu tardif de la maison, en direction du chemin de croix : des stations alignées sur une rue qui nous mène à une autre église qu’on ne visite pas pour cause de fermeture.
Un petit pique-nique dans le parc et on laisse Andrée s’embarquer seule dans une excursion au volcan Pacaya ; trop de montée pour les vieux. On se promène en ville et allons prendre un apéro en l’attendant. Enchantée la madame ; elle avait été privée de celui de San Pedro, elle s’est reprise. Elle vous racontera son expérience.



13 février - vendredi– Andrée nous sort !
Guatemala City - (29 km, 15547)
Coup de cœur d’Andrée : Le cimetière
Avant de reprendre la route vers la capitale, on fait avec Hugo notre chauffeur désigné pour la semaine, un petit tour dans la région. Avant de rentrer à la maison, un dernier arrêt au cimetière. Bien différent de chez nous.
De retour à la case départ dans l’hôtel où nous avons attendu Andrée il y a deux semaines.
Pour couronner le tout, Andrée nous sort au resto dans la zone branchée de Guatemala City, le « Kakao », qui sert de très bons plats guatémaltèques.
On se dit au revoir avant de dormir car elle part très tôt demain matin et il n’est pas possible pour nous d’avoir accès à la salle des départs de l’aéroport. Quelqu’un de l’hôtel ira la reconduire en toute sécurité.

jeudi 12 février 2009

Antigua la belle

9 février - lundi – Retour à l’époque coloniale.
Antigua (San Lucas) - (0 km, 15518)
Coup de cœur d’Andrée : la marche dans les rues et l’Église La Merced
Yvonne vient nous chercher vers 10h30 et nous dépose au centre ville. Nous partons à la découverte d’Antigua. En fait, la ville se nomme Antigua Guatemala, l’ancienne Guatemala (l’ancienne capitale qui en fait était la troisième depuis la conquête). C’est en 1543 qu’elle fut fondée. Elle a subi de nombreux tremblements de terre dévastateurs : pendant 100 ans, la ville a connu plusieurs cycles de destruction-reconstruction, sans compter les inondations, les éruptions volcaniques et les épidémies qui ont accompagné le tout. Mais en 1773, un gros tremblement détruit complètement la ville et les autorités royales décident de déménager la capitale où se trouve présentement Guatemala City. La ville fut donc partiellement abandonnée ; mais, avec le développement de l’industrie du café, elle reprend vie et est reconstruite selon les plans originaux. Un autre gros tremblement de terre dévaste la ville en 1976 et il faudra encore dix ans pour la reconstruire comme elle est aujourd’hui. Ceci dit, il reste encore plusieurs édifices, surtout des églises et des couvents, en état de ruines. Même la cathédrale (San José) est demeurée partiellement en ruines jusqu’à aujourd’hui. La ville est restée à l’abri du développement urbain « moderne » (démolition de quartiers pour laisser la place aux gratte-ciels, gros hôtels, etc.) et a donc conservé son allure coloniale. C’est ce qui fait son charme et lui a valu sa nomination comme site du patrimoine de l’humanité ; elle est par conséquent une des villes coloniales les plus visitées de l’Amérique Centrale
La première journée est consacrée aux visites des églises (Cathédrale et La Merced toute de jaune et blanc vêtue, El Carmen encore en ruines et le couvent (également partiellement en ruines) des Capucines, sans oublier bien sûr un arrêt au marché d’artisanat.
Yvonne vient nous chercher au Parque Central vers 17h00.

10 février - mardi – Le café, l’exportation première du pays
Antigua (San Lucas) - (0 km, 15518)
Coup de cœur d’Andrée : la vue du haut de l’hôtel de ville
Poursuite de la visite de la ville. Le cousin de Yvonne nous sert de chauffeur. Il nous dépose au Centre culturel La Azotea qui loge la Casa K’Ojom (Musée des instruments de musique mayas), le Rincon de Sacatepequez (exposition sur la culture de la région) et le Musée du café. On y apprend beaucoup sur cette industrie, son importance historique et actuelle et aussi, chose incroyable, qu’à peine 1% des recettes de la vente restent au producteur. Pas surprenant qu’Oxfam-Québec favorise le « café équitable ». Ensuite, c’est le Musée colonial dans les magnifiques locaux de l’ancienne Université de San Carlos, l’hôtel de ville, tout en empruntant diverses rues pour jouir de spectacle coloré des petites maisons.
Hugo nous ramène à la maison vers 17h00.







mercredi 11 février 2009

Le marche de Chichi, notre longue marche et notre nouvelle rue









6 février - vendredi – Une journée d’artisanat !
San Pablo, Santiago et San Pedro, Lac Atitlan (0 km, 15301)
Coup de cœur d’Andrée : le petit sentier caché de San Pedro
Trente minutes de touk-touk et 40 minutes de bateau sur un lac agité et nous voilà en plein marché artisanal de Santiago. La journée est donc consacrée à dépenser nos quetzales durement gagnés. Tortillas pour dîner à Santiago, apéro à San Pedro et une marche inattendue dans un petit sentier qui serpente jardins, hôtels, écoles de langue, terrasses au bord de l’eau quasi dans les joncs. Une bonne façon de terminer la journée.

7 février - samedi – Quelle randonnée !
San Pablo, Santa Cruz, Lac Atitlan (0 km, 15301)
Coup de cœur d’Andrée : les femmes chargées de bois sur la tête dans des sentiers de montagne.
La journée a été consacrée à une longue marche (4,5 heures) qui nous a conduit de San Pedro à Santa Cruz, en passant par une série de petits villages tous aussi pittoresques les uns que les autres (San Marcos, Tzununa, Jaibalito et finalement Santa Cruz). Le sentier longe le lac mais dans les montagnes, ce qui donne une vue imprenable sur le lac et les volcans. Parfois, on se serait pensé dans les sentiers de Bandol ! Le sentier n’est pas toujours facile, certaines montées sont abruptes et les descentes dans les rochers demandent attention. Et dire que l’on y rencontre des femmes chargées comme des mulets de fagots de bois sur leur tête.
Sur le bateau de retour, on rencontre nos premiers Québécois, deux jeunes, l’un de Saint Gabriel et l’autre de Joliette.
Malgré nos appréhensions concernant la sécurité, nous croisons constamment des gens souriants et aimables.

8 février - dimanche – Le chauffeur se fait les muscles.
Antigua (San Lucas) - (217 km, 15518)
Coup de cœur d’Andrée : le marché de Chichicastenango
Sniff ! Sniff ! On quitte notre endroit de rêve la tête pleine de couleurs. Domingo nous accompagne jusqu’à Santa Lucia. Descendre la route sinueuse c’est une chose, mais la remonter est autre chose. Bulle s’en tire très bien, mieux que le chauffeur.
Nous faisons un petit détour à Chichicastenango puisque c’est jour de marché. C’est toujours un plaisir renouvelé de circuler entre les étals, faisant l’inventaire du nombre incroyable de produits qu’on y trouve. Ici, l’artisanat occupe la place centrale, ça attire plus les touristes et on les comprend. Andrée y laisse plusieurs quetzales.
Bon, maintenant il faut trouver notre deuxième maison. Une bonne partie de la route est en construction. À un endroit, on est bloqué pour près d’une demie heure. Il n’en fait pas plus pour que tout un réseau de petits vendeurs de mette en branle. On y vend de tout : paniers, peanuts, bricoles, journeaux, eau, coka, jus (dans des petits sacs en plastic, pas très invitant), fruits, chips et même un BBQ qui fume.
Le plan que nous a envoyé la propriétaire est loin d’être clair. Évidemment, on se perd. On appelle Yvonne (notre contact) et, grâce au bon espagnol d’Andrée, on comprend qu’elle nous donne rendez-vous au garage Shell à l’entrée d’Antigua. Introuvable. On se retrouve dans l’entrée d’une finca (domaine) et on la rappelle pour qu’elle vienne nous y trouver. Enfin, en la suivant, on arrive à la maison. Yvonne est accompagnée de sa sœur, Carole qui parle un très bon américain. Fort sympathiques les sœurs. La maison est située dans un projet genre grosse forteresse, très sécuritaire et bien amenagée. Le seul hic c’est que l’on est loin du centre de Antigua (15 kilomètres). Pour le transport, on verra.