mercredi 31 décembre 2008

De retour (notre premier message avec wi-fi, enfin!)




Avant et après

31 décembre 2008
Cancun, Mecoloco

Le retour s'est bien fait quoique très long (départ à 06h00 de chez Jacinthe et Jasmin et arrivée au camping à 21h00, heure de Montréal).  Nous avons trouvé un camping bien différent de celui que nous avions laissé: il est maintenant rempli, surtout de Québécois.  Un westfalia de Gatineau est campé juste à côté de nous.
Nous avons bien retrouvé Bulle qui a servi de chiotes aux chauve-souris.  En effet, il y a un arbre tout près qui donne un fruit dont raffolent les chauve-souris.  Une fois repus, elles font leurs besoins et transforment Bulle en peinture moderne abstraite, toute tachetée de rouge.  
Nous avons été bien accueillis par nos voisins suisses, Rudy et Regina, qui nous ont offert le repas et le vin.  Hier matin (à 07h15, trop tôt pour Louise), Rudy s'est amené avec tout son kit pour nous aider à laver Bulle.
Nous pensions passer la veille du jour de l'an au resto du Ritz-Carleton, sur recommandation d'Anne-Marie, mais c'était déjà plein.  Nous la passerons donc avec nos voisins.



lundi 15 décembre 2008

De retour dans la pluie

Nous sommes de retour à Montréal jusqu'au 29 décembre.  Nous reprendrons l'antenne au début de l'année prochaine.
Joyeuses fêtes à tous et à toutes.


vendredi 12 décembre 2008

Bulle l'héroine

Ici Bulle passera Noel..
Son site pour deux semaines

Ah la mer des Caraibes

Quelques statistiques pour les amateurs :

80 jours de voyage

Total de 12645 kilomètres dont :
6301 aux USA en 24 jours
6344 au Mexique en 56 jours

1400 litres d’essence

7 nuits d’hôtes

9 soupers au resto

Aux USA, on a traversé 14 États (New York, Connecticut, New Jersey, Delaware, Maryland, WashingtonD.C., Virginia, North Carolina, South Carolina, Florida, Alabama, Mississipi, Louisiana, Texas)

mercredi 10 décembre 2008

Cloches







Nous voici à Cancun qui n'a pas plus à nous offrir qu'il y a 30 ans, sauf que les hotels sont plus gros et les magasins plus américains. La mer elle demeure toujours aussi wow!
Nous partons d'ici dimanche alors on pense à Noel et au thème de la famille Piché.

A bientot tout le monde.

lundi 8 décembre 2008

Chichen Itza

Jounée de plage à Progreso (Yucatan)


Izamal, la ville jaune

El Castillo, Chichen Itza


A rajouter à la collection


4 décembre – jeudi – Notre première journée de plage!
Mérida, Yucatan (68 km, 12103)
Excursion vers Progreso, une petite ville à environ 30 kilomètres de Mérida sur le bord du Golfe. La plage est belle et le malecon est bien aménagé. A la casa de la cultura, un groupe de jeunes déficients donnent un spectacle de danse. Très touchant de voir autant de monde venir applaudir ces jeunes. On bouffe au resto (sopa de mariscos et filete de pescado a la plancha). On s’écrase ensuite sur la plage, non loin de la plus grande jetée du monde. Le vent a finalement raison de nous et on rentre. Ce serait un endroit intéressant pour acheter un condo : la plage est belle, la ville est petite mais offre tous les services, nous serions à 30 minutes de l’aéroport pour accueillir nos nombreux visiteurs et la grande ville de Mérida est à 30 minutes. Mais on n’a rien trouvé.
Ce soir, digestif chez les Suisses Allemands (Rudy et Regina). Très gentils, ils nous ont photocopié la liste des campings pour tous les pays d’Amérique centrale que nous comptons visiter. C’est un peu cela le monde du voyage en camping, on s’échange les expériences et les informations.

5 décembre – vendredi – La ville jaune
Chichen Itza, Yucatan (150 km, 12253)
En route vers Chichen Itza, arrêt à Isamal, la ville jaune. En effet, toute la ville est peinte en jaune, ce qui donne une vue assez spéciale. Le Musée de la culture et de l’artisanat est particulièrement intéressant car il présente un échantillon de l’artisanat traditionnel du Mexique fait par les « maîtres », dont quelques belles bicyclettes à rajouter à la collection de Victor. Celui-ci en profite pour s’acheter un chapeau de paille (hennequen, une plante de la famille des cactus qui a rendu la région prospère à une certaine époque, fin 19ième – début 20ième).
La petite route qui nous mène ensuite à Chichen Itza nous permet encore une fois de traverser des villages d’Indigènes et de constater la pauvreté.
Le camping est situé dans une petite ville qui se nomme Pisté, à un kilomètre de la pyramide de Chichen Itza. Arrivés vers 15h30, nous profitons de la piscine de l’hôtel (Pyramide Inn Resort).
Un autre camper s’installe, un couple de Nouvelle Écosse. C’est une première, la camping est rempli (en fait il n’y a que deux sites).
La nuit est bruyante, la musique du vendredi soir nous accompagne jusque vers 3h00 du matin.
Au jour le jour…

6 décembre – samedi – El Castillo
Chichen Itza, Yucatan (0 km, 12253)
Ce matin, une jazette avec un jeune couple (avec 2 enfants) de Québec, en vacances pour 2 semaines (les pauvres!).
Marche vers le site archéologique de Chichen Itza, le but de notre arrêt ici. Comme tous les sites que nous avons visités, nous restons toujours ébahis par la splendeur des bâtiments. Ce n’est pas notre plus beau, quoique la pyramide centrale (El Castillo, années 800), avec ses 4 escaliers, une de chaque côté, est très belle et que la jeu de balle est un des plus grands et des mieux conservés que nous avons vus jusqu’à maintenant. Malheureusement, on ne peut plus monter dans la pyramide, ce qui enlève un peu du charme.
Un peu d’ordinateurs (classement de photos), un peu de piscine et la journée est vite passée.
Nous sommes de nouveau seuls sur le camping, l’autre moitié ayant quitté ce matin.

jeudi 4 décembre 2008

6 jours a Merida

Victor et ses filles (dans le zocal de Merida)
Dans l'ancien quartier d'Andree

La fete le dimanche autour du zocalo, Merida


Louise, la hermanita d'Andree avec Sylvia et la soeur de Milfred au centre d'Andree



Au jour le jour

29 novembre – samedi – On se croirait à Edmonton!
Mérida, Yucatan (96 km, 12035)
Retour vers Mérida. Arrivée au Rainbow Trailer Park un peu avant midi. Le camping est très bien (il y deux autres VR dans un emplacement qui pourrait bien en contenir une cinquantaine), bien aménagé mais on a l’impression (comme le dit la bible des camping au Mexique) que ses jours sont comptés. En effet, plusieurs grandes surfaces se sont construites juste à côté, dont les Galeries Mérida, dont la clientèle doit quand même avoir les moyens de se payer la marchandise assez chère. Il y a même une patinoire dans le centre d’achat, on se croirait à Edmonton.
Jour de repos, on s’écrase, on lit, on fait quelques marches vers les magasins. Demain, on visite la ville.

30 novembre – dimanche – Como esta Andrea?
Mérida, Yucatan (0 km, 12035)
On prend l’autobus vers le centre de Mérida (5 pesos). Nous concentrons notre première visite sur deux places, la Plaza Santa Lucia (musique live et danses) et le zocalo (Plaza Mayor). Le dimanche à Mérida, plusieurs rues du centre sont piétonnes, les gens sont dans la rue, il y a plein de musiques et d’animation. Le zocalo se métamorphose le dimanche avec plein de petits kiosques de vendeurs d’artisanat, de terrasses aménagées pour la journée où on peut manger de tout, ou presque, de spectacles de danses et musique. On peut y passer des heures juste à profiter de tout cela. La cathédrale est surprenante par sa simplicité et ses grandes colonnes en pierre et son plafond tout en carré de pierre. Il s’agit de la plus ancienne cathédrale de l’Amérique Latine.
Mérida, la capitale du Yucatan est une grande ville. C’est une autre ville coloniale, donc fondée par les conquérants espagnols en 1548, mais tout de même sur un ancien site maya. La différence avec les autres villes coloniales que nous avons visitées c’est que le quartier historique de Mérida n’est pas complètement restauré. Il y a de tout. Sur la même rue, de magnifiques villas restaurées aux couleurs vives, puis juste à côté, parfois en face, des maisons abandonnées ou délabrées. Par contre, la ville est très animée.
Évidemment, nous avons parcouru l’ancien quartier d’Andrée, autour du centre des petits frères des pauvres, où elle a fait du bénévolat pendant deux mois. Le centre était fermé aujourd’hui dimanche mais on voulait juste faire un petit tour de reconnaissance. On imaginait Andrée longer la « calle 59 » tous les soirs jusqu’à la « Plaza Mayor » pour aller danser avec les Mexicains. D’ailleurs, plusieurs nous ont demandé « Como esta Andrea? ».
Louise a acheté une version espagnole du Petit Prince (El Principito), Cute!

1 décembre – lundi – Bulle se refait une beauté
Mérida, Yucatan (0 km, 12035)
Une autre journée (rarissime) de 0 kilomètre, 0 photos, 0 pesos et 0 marche. La journée a commencé lentement, peut-être un peu trop de vin hier soir. Puis il s’est mis à pluvioter.
On en a profité pour laver Bulle à l’extérieur. Elle en avait vraiment besoin. Pour le reste, lectures.

2 décembre – mardi – Mission accomplie!
Mérida, Yucatan (0 km, 12035)
Mission accomplie. Les deux petits colis de cadeaux, qui nous suivent depuis Montréal, ont été remis à leurs destinataires. L’accueil au Centre pour personnes âgées, où Andrée a travaillé bénévolement à l’hiver 2006, a été fort sympathique. Nous avons eu droit à une visite guidée des installations avec Marilyne qui nous a présenté à tout le monde (« La hermanita de Andrea!). Son amie Sylvia a particulièrement été contente d’avoir des nouvelles d’Andrée. Un bon test pour notre espagnol.
Ensuite, un petit arrêt au zocalo pour luncher puis visite au Musée de la Ville de Mérida, logée dans un magnifique édifice ayant servi comme bureau de poste.

3 décembre – mercredi – Les millionnaires!
Mérida, Yucatan (0 km, 12035)
Il y a un siècle, Mérida était réputée pour avoir le plus grand nombre de millionnaires en Amérique Latine. Nous avons pu le constater en marchant le long de deux rues où les maisons rivalisent en grandeur et en splendeur. Certaines sont aujourd’hui abandonnées, plusieurs sont en rénovation, d’autres sont tout simplement splendides. Nous avons même pensé qu’on pourrait faire un bed & breakfast, mais on ne pourrait même pas trouver assez de $$ pour les meubler.
Le musée de l’art contemporain (Macay) nous a bien plu.
Le dîner nous a permis de goûter des spécialités du Yucatan (entre autres, « la sopa de lima » et un « escabeche de pavo »).
Un couple suisse-allemand est arrivé, ce qui fait que nous sommes maintenant 4 campers..

mercredi 3 décembre 2008

Le Mexique: le pays du bécottage public











En attendant le compte-rendu sur Merida où nous sommes depuis samedi fin d'après-midi.

dimanche 30 novembre 2008

Au pays des Mayas

maison maya
Dans la cour des nonnes à Uxmal

maison Maya peinte



Devinez...


Au départ de Campeche, nous sommes descendus un peu pour aller vers Edzna, un site archéologique (bien sûr) peu visité mais tout de même intéressant. Pendant un certain temps nous nous sommes cru seuls sur le site mais il y avait un autre couple. Une petite grimpette ( on se fait les mollets) encore sur la pyramide dite des sept palliers (à moins que ce soit cinq...) un petit tour des autres bâtiments et on reprend la route vers Uzmal.
Entre les deux sites on voit des villages mayas où même si la majorité des maisons sont en blocs de béton, on retrouve quelques maisons traditionnelles: en genre de rondins recouvertes de toîts de palmes. Entre les rondins, on met un mélange de terre rouge et d'eau qu'on laisse sécher. Les mieux nantis les recouvre d'un genre ciment et les peinturent.
Uxmal est un site aussi impressionnant que Palenque mais bien différent: la végétation alentour n'est pas aussi "too much" mais les bâtiments sont bien plus ornés et leur nombre est plus élevé. Nous sommes restés à camper dans le terrain de stationnement du site (bien sûr nous étions les seuls mais le site est gardé) ce qui nous a permis d'assister au spectacle de son et lumière le soir. Les bâtiments éclairés étaient magnifiques mais Martin pourrait venir leur donner un cours d'animation.
Vendredi, nous reprenons la route vers Celestún, un petit village de pêcheurs qui attire les touristes avec sa colonie de flamants roses (à vrai dire, de couleur presque corail). Apparemmnent il y en a 15 000.Une petite balade en bateau pour aller les voir en passant pas des mangroves; ça fait vacance. Coucher dans un petit hôtel avec une place pour Bulle dont nous avions pris la référence dans le cahier de bord de Claude et Nicole (15$ c'est moins cher que les terrains de camping). Souper de poisson bien sûr.
Samedi, la route vers Merida où on compte rester quelques jours.

jeudi 27 novembre 2008

Repos

Une rue coloree de Campeche
Quelle vie de camping (Isla de Aguada, sur la cote du Golfe)

Sur le zocalo (place centrale) de Campeche


Anciennes fortifications de la ville de Campeche (une des seules avec fortifications contre les pirates)



Résumé
De Palenque, nous nous redirigés vers la côte du Golfe pour passer deux jours tranquilles à Isla de Aguada, sur le bord de l’eau, dans la plus beau terrain de camping depuis que nous sommes au Mexique. Puis, direction Campeche, une autre ville coloniale aux petites maisons aux couleurs attrayantes. Pour les détails…









23 novembre – dimanche – Quelle coïncidence!
Isla de Aguada, Campeche (291 km, 11371)
La route qui mène à la côte est vers le Golfe est assez étroite, sans accotement, ce qui rend difficile l’arrêt pour le dîner. Une route parfois bonne, parfois très cahoteuse, sans villages, ce qui fait que nous traversons champs sur champs, apercevant ici et là quelques cavaliers et beaucoup de vaches. Drôle de coïncidence, un accident nous paralyse presque au même endroit où Claude et Nicole avaient dû attendre plus d’une heure suite à un accident. On a eu plus de chance, l’attente n’ayant duré que 15 minutes.
Arrivée au camping de Isla de Aguada (Freedom Shores), site enchanteur sur le bord du Golfe, vers 15h00. Notre chaise de lecture se trouve à environ 20 mètres du bord de l’eau. Les palmiers sur la plage, quelques hérons et les petits bateaux de pêcheurs meublent notre décor. Comme c’est dimanche aujourd’hui, quelques enfants s’amusent à se rouler dans le sable blanc puis plonger dans l’eau.
Sur la camping, un seul autre campeur, des Québécois de Montréal avec une énorme remorque en route vers Paa Mul, où ils passeront les mois de janvier et février. On retrouve le calme.
Un petit coup de fil à Jacinthe (Maude nous dit bonjour!).
Film : Callas Forever, avec Fanny Ardent et Jeremy Irons (né en 1948), datant de 1977.

24 novembre – lundi – Vacances à l’ombre des palmiers et face au Golfe.
Isla de Aguada, Campeche (0 km, 11371)
Ce matin, petite jasette avec nos voisins québécois (David et Nicole).
Marche au village (à peine un kilomètre). Isla de Aguada est un petit village de pêcheurs. Nous aurions bien aimé acheter un poisson frais pour ce soir mais nous étions soit trop tard, soit trop tôt.
On s’installe face à la mer avec un temps idéal : ensoleillé, petite brise rafraîchissante, ombre fournie par de jolis palmiers. Rêves de vacances. Certes le plus beau site depuis notre arrivée au Mexique.
Le couple québécois, qui se rend à Paa Mul via Merida, nous donne leur adresse courriel pour que nous puissions les contacter pour qu’ils nous fassent une réservation. Il paraît qu’après Noël, le camping peut être plein.

25 novembre – mardi – On fait le plein (de vin et de fromage). L’essentiel quoi!
Campeche, Campeche (194 km, 11565)
On reprend la route pour Campeche. Un autre contrôle militaire, cette fois avec un chien renifleur. Un des militaires a enregistré le numéro de notre plaque…de devant (qui se lit : 514-Montréal)!
On arrive à Campeche vers midi puis on fait notre épicerie chez Mega (une mega épicerie) avec un très bon choix de vins et de viandes. Contrairement à ce que l’on pensait, nous arrivons toujours à faire des provisions à temps (il nous restait une demie bouteille de vin). On achète surtout du chilien, parfois de l’espagnol, et aujourd’hui un petit bordeaux pas cher pan toute (10,90 pesos). Il servira à arroser notre petit brie. Notre bref passage dans Campeche nous a valu d’expérimenter un petit bouchon. Nous décidons de nous installer au camping (Club Nautico), à environ 11 kilomètres du centre.
Le ciel est bleu, mais le vent est frais, voire très frais. Nous sommes seuls dans cet immense complexe, avec vue sur le Golfe. Le camping est immense, genre complexe sportif (près d’une dizaine de tennis) mais rien n’est encore en service. Même la fameuse piscine « olympique » est démolie et une autre (moins profonde, nous a-t-on dit) est en voie de construction.


26 novembre – mercredi – Que colores!
Campeche, Campeche (0 km, 11565)
Pas d’eau ce matin. Donc douche chez Bulle.
On marche vers la route principale qui mène au centre ville de Campeche afin d’attendre le bus (« combi » comme ils disent). Entre temps, une dame (qui parle bien français) avec son chauffeur sort du camping et nous donne un « lift » à Campeche. Entre autres choses, elle nous dit que les contrôles militaires et policiers ont beaucoup augmenté depuis quatre mois et elle soupçonne un certain durcissement du régime. A suivre.
Campeche, capitale de l’état du même nom, s’appelle en réalité San Francisco de Campeche. Il s’agit d’une ville fondée par les Espagnols (encore eux) en 1540. Pourquoi aimons-nous tant les villes coloniales? En fait, ce sont les petites rues, les maisons basses (un étage) en ciment ou en pierres, et surtout, les couleurs vives. On essaie de prendre des photos pour capter cette beauté; à chaque coin de rue, on se pâme et on prend encore une autre photo, et ainsi de suite.
Vendredi, Andrea Bocelli donne un spectacle en plein air (sur le zocalo), gratuitement.
Retour au camping (15 pesos chacun) après avoir parcouru tout le quartier historique.
Nous sommes encore seuls sur le terrain.

samedi 22 novembre 2008

Palenque ou quand les singes rugissent

Les oreilles d'éléphants (sur le site archélogique de Palenque)

La princesse à Maya Bell (notre camping)

Cherchez-la (Site archéologique de Palenque)


La fiesta à Palenque

Nous tentons une nouvelle procédure. En effet, comme nous écrivons des notes de voyages quotidiennes, nous trouvions dommage de ne pas les utiliser pour le blog. Eh bien voilà, nous avons tenté un copier-coller qui semble fonctionner. Nous espérons que le texte n'est pas trop long. A suivre.

Merci pour les commentaires, cela nous fait vraiment plaisir.

20 novembre – jeudi – La fiesta.
Palenque, Chiapas (164 km, 11080)
Arrivée au camping vers midi (Maya Bell R.V. Campground) à 7 kilomètres du centre ville de Palenque. Le terrain de camping est exactement comme le décrivent Claude et Nicole dans leurs notes de voyage. La nature est exubérante (une vraie jungle). C’est notre camping le mieux aménagé depuis notre arrivée au Mexique (i.e. avec le plus de services comme resto, bar, piscine, etc.) et aussi le plus achalandé : des gens de partout (Irlande, Espagne, Allemagne, Mexicains, Canadiens, etc.). Beaucoup de jeunes installés dans des tentes sous des huttes avec hamacs. Un couple de Québécois (venant du Bic), reconnaissant notre accent, nous abordent et viennent visiter Bulle. On sent l’envie. Ils sont en vacances dans la région pour trois semaines.
Nous dînons au resto du camping puis prenons le bus (10 pesos chacun) pour visiter Palenque. Sympathique comme la plupart des villes mexicaines visitées. Comme par hasard, nous tombons sur une fête : tambours et trompettes, majorettes, chars allégoriques (au moins deux), la musique et plein de monde dans les rues.
Après souper, nous nous rendons au bar-resto écouter de la musique « live » : musique latino (surtout péruvienne) très bien exécutée par un couple.

21 novembre – vendredi – Les singes rugissent.
Palenque, Chiapas (0 km, 11080)
On pouvait entendre les singes « rugir » cette nuit. Un des guides parlent d’un son inoubliable et c’est vrai.
Au petit déjeuner (que nous prenons dehors ces jours-ci), un jeune montréalais anglophone est venu nous saluer. Sympathique.
Visite du site archéologique (l’un des plus beaux sites mayas du Mexique selon le guide). Nous avons également fait un tour guidé dans la jungle (près de deux heures). Nous avons beaucoup appris sur les arbres et les plantes (certaines médicinales) mais malheureusement nous n’avons pas vu de singes, quoique nous les entendions. L’histoire des cités mayas est vraiment fascinante. Celle de Palenque a eu son heure de gloire entre le 5ième et le 8ième siècle. La civilisation maya, fort développée avec son système d’écriture et son calendrier, est disparue dans les années 900 (probablement dû aux guerres intestines entre autres). Il subsiste néanmoins environ un million de descendants des mayas au Chiapas. Premier producteur de café, plein de pétroles, 30% de l’électricité du pays, le Chiapas demeure l’état le plus pauvre du Mexique. Pas surprenant que les Zapatistes ont frappé…
Le site que nous visitons représente à peine 3% de la cité telle qu’elle existait. Le reste est enfoui dans la végétation tropicale. Les pyramides déterrées sont tout simplement grandioses et donne une très bonne idée de la richesse des nobles et des gouvernants. Comme aujourd’hui.
Il faut dire que la forêt est très dense et que l’air est humide. Tout est vert. Pourtant, il nous semble que les feuilles de Claude au camping ont rapetissé depuis son passage, mais non celles du site.
Un petit détour au musée, qui renferme de belles pièces de sculptures et de bijoux, puis retour au camping.
Deux autres gros campers se joignent à nous. L’un vient du Texas, est conduit par une femme qui se dirige vers le Panama avec ses 3 enfants. Il faut le faire. Le deuxième vient de Veracruz. Un autre groupe de jeunes viennent d’arriver avec leurs sacs à dos. Bref, on n’est plus tout seul. Peut-être le regretterons-nous?

22 novembre – samedi –« Musica en vivo cada noche »
Palenque, Chiapas (0 km, 11080)
On décide de rester une journée pour profiter de tout : nature, soleil, piscine, petite excursion en ville, marche, nettoyage de Bulle, rédaction du blog, quelques achats, bref, la vie normale quoi!
Tous les soirs, musique latino avec deux guitaristes impressionnants! Que de talents cachés dans cette jungle, loin des centres.

jeudi 20 novembre 2008

Quelques barques de pêcheurs sur le bord du lac Catemaco
Tlacotalpan sous la pluie

A la sortie de Tlacotalpan après la pluie


Quatre jours de pluie en ligne; du très rare d'après le proprio du camping près du lac Catemaco. On en a profité pour s'écraser. On avait prévu une petite promenade pour aller voir une chute; on a laissé tomber. Et une promenade sur le lac pour aller voir les singes, on a aussi laisser tomber.

On a tout de même fait un petit tour (90km aller) pour aller visiter un petit village (Tlacotalpan)qui a eu ses heures de gloire au XVIII ième siècle avec les plantations de cotton et canne à sucre. Maintenant un village isolé qui a su entretenir ses maisons et ses rues. Charmant même si l'arrivée au village nous laisse entrevoir un autre monde plus pauvre.

Vers midi, hier, le soleil est revenu ce qui a permis à Louise de prendre une petite plonge dans la piscine du centre balnéaire (sic) où nous avons campé près de Villahermosa. On y a croisé pour la troisième fois un Francais qui roule sa bosse dans le même camper home maid depuis 10 ans: Mongolie, plein de pays en Afrique, l'Alaska, des pays arabes et j'en passe.
Aujourd'hui nous sommes arrivés à Pallenque; c'est la première fois qu'on voit autant de touristes sur notre site. Demain matin, visite des ruines.

dimanche 16 novembre 2008

Archéologie pratique - El Tajin et Xalapa

El Tajin, la pyramide "Los Nichos"

Le marché à Xalapa


Tète colossale olméque, Musée de Xalapa




Une famille à la pêche




De Veracruz (ville portuaire), peu de choses à dire, quoique le centre ville (que nous avons dû visiter en camper ne pouvant trouver de estacionamiento adéquat pour Bulle) est animé avec ses nombreux café et ses rues colorées. Le camping, à quelques kilomètres de Veracruz, est sur le bord du Golfe, ce qui nous permet de marcher sur la plage.
Nous remontons ensuite vers le nord de la côte afin de nous tremper dans l'archéologie très riche de la région qui a vu maintes civilisations grandir et mourir (e.g. les Mayas, les Aztèques, etc.). Le site de El Tajin est impressionnant dans la mesure où l`on parle de civilisations datant de plusieurs centaines d'années. Les pyramides sont tout simplement géniales.
De El Tajin, nous nous rendons à Xalapa pour y visiter le fameux musée qui présente plusieurs milliers de pièces archéologiques, dont les fameuses têtes colossales olmèques, pesant plus de 20 tonnes (la plus grosse pèse 40 tonnes) et mesurant plus de 10 pieds de haut. La ville elle-même mérite la visite mais le trafic est insupportable et Louise doit sortir faire reculer les autos derrière nous lorsque nous constatons que la rue empruntée se rétrécit à un point tel que Bulle refuse de continuer.
Deux contrôles militaires en deux jours, c'est trop. Il faut voir la mise en scène: une dizaine de militaires avec mitrailleuses et mitraillettes, certains derrière des sacs de sable comme si c'était la guerre. Un militaire nous demande la permission de "réviser" le véhicule (allez donc refuser!) et en fait ne fait que faire semblant de chercher quoi au juste (la drogue? des armes?).
Dixit Victor: deux choses que je déteste du Mexique: l'omniprésence militaire et policière et les topes.
De Xalapa, nous retournons à notre camping de Veracruz où nous arrivons trop tard (les portes sont verrouillées). Nous téléphonons au proprio qui nous dirige vers un autre camping à un kilomètre plus loin. Finalement, c'est notre plus beau terrain à date, sur la mer, etc. Il fait chaud et humide, mais le courant électrique est trop faible pour la clime alors on se contente du ventilo acheté le jour même à Xalapa. Un fort vent s'est levé durant la nuit, forçant nos voisins mexicains de plier bagage, leur tente ayant rendu l'âme.
Aujourd'hui dimanche, nous sommes à Catemaco (on vous en reparle la prochaine fois).

mardi 11 novembre 2008

Quelques reponses

Francine: c'est impossible que Louise ait oublie ta fête avec une filleule comme toi. C'est Victor qui a oublie de signer pour nous deux.
Andree et Anne-Marie: nous n'allons pas a Mexico d'abord parce que ce n'est pas pratique en camping, ensuite parce que Mexico seule demanderait beaucoup de temps et que nous comptons y aller une autre fois directement en avion.
Annick: les elections, c'est pour quand exactement? Et puis, desoles que tu ais perdu les tiennes tes elections.
Pierre: dommage que tu ne sois pas devenu le first "first man" des USA.
Lucille: je serai encore plus beau quand j'aurai ton âge.
Claude et Nicole: merci pour vos notes de voyages. Tres utile pour planifier mais surtout cela nous permet de voir les changements depuis votre passage.
Martin et Caro: contents de voir que nous appreciez le blog. Bonne chance a L.A.
Jacinthe: bonne santé à vous trois.
Pour les anonymes: merci mais ce serait interessant pour nous de savoir qui vous êtes.
Pour tous les aures qui nous lisent, merci et faites signe de temps en temps.


POUR TOUT LE MONDE: nous ne sommes plus rejoingnable à notre adresse de l'Université de Montréal. Prière d'utiliser notre nouvelle adresse hotmail: v-pic@hotmail.com. Comme nous devons reconstruire notre banque d'adresses, nous vous demandons de nous envoyer un courriel le plus rapidement possible à notre nouvelle adresse. Lucille: peux-tu (1) informer Clairette car nous venons de lui donner notre adresse de l'Université, et (2) nous envoyer un email avec l'adresse de toute la famille Piché. Merci.

Cholula et Puebla

Non ce n'est pas Cordoba
au sommet de la pyramide

la vie à Puebla


En forma la fille

les façades de briques et ceramiques

Nous avons dormi cinq nuits entre Cholula (où nous pouvons aller à pied) et Puebla où nous allions en autobus.

Un coup de coeur pour Cholula toute mignonne avec son zocalo borde d'un côte par des arcades recouvrant restos et quelques boutiques et de l'autre par le couvent Saint-Gabriel (1529) dont la "Capilla real" fait penser à la Mesquita de Cordoba.

Claude disait dans son journal en 2003 en parlant de la basilique construite au XVI eme siècle: "Faudrait peut-être s'en occuper, les Mexicains, parce qu'elle tombe en ruine la basilique". Ils t'ont ecoute Claude, elle est toute restauree tant à l'interieur avec toutes ses dorures que la peinture exterieure.

La pyraqmide est sensee être la plus haute du Mexique mais comme la majorite est enfouie dans la colline elle n'est pas si impressionnante que cela; ça fait quand même une petite grimpette. Malheureusement, le temps n'etait pas assez clair pour bien voir le Popotepetl volcan qu'on ne peut plus aller voir de près depuis ses dernières eruptions.

Puebla est une grande ville (la 4ième du Mexique) qui grouille de monde partout. Cela nous la rend sympathique après les villes bien calmes que nous avons visitees. Tout le centre historique semble s'être donne le mot pour renover. Ils repasseront pour la securite au travail. Louise en fremit. Ce qui est nouveau dans l'architecture de Puebla, ce sont les façades ornees de ceramiques de style "talavera". Louise a failli s'acheter une assiette mais à force d'hesiter...Visite de plusieurs eglises et musees bien sur; plein de baroque.

Une dernière journee de repos et on reprend la route; direction Veracruz, on descend de montagnes (10 km de descente ininterrompue, il faut de bons freins).

Joli camping en bordure de mer.Nous sommes encore seuls sauf un couple de vieux qui viennent nous garder de 19 heures à 7 heures ce matin.

Ce matin, la temperature change de la montagne: 28º à 9heures contrairement au 7ou 8º de la dernière semaine.

vendredi 7 novembre 2008

Scenes de vie suite

Nous sommes a Cholula-Puebla. On vous revient sur nos commentaires. En attendant...

Le reveur (la riviere qui traverse la ville de Ixmiquilpan)
Il faut bien bouffer (a Ixmilquilpan)

La redactrice (c'etait son tour)

La saison des fraises. En route vers Zacatecas

Achetera-t-elle? (A Zacatecas)


On va ou demain? Mais avant il faut profiter de Cholula...


Pendant que Victor prepare le cafe... (A Cholula)